back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Paradis Perdu

Dans ‘Paradis Perdu’, Michel Butor nous invite à un voyage sensoriel au cœur de l’enfance et de la mémoire. Écrit durant le 20ᵉ siècle, ce poème explore les thèmes de la nostalgie et de la recherche de moments précieux perdus. À travers une écriture riche en métaphores, Butor évoque les sensations du passé, nous rappelant à tous combien il est important de chérir nos souvenirs.
Les branches s’écartaient pour nous laisser passage en retenant délicatement nos cheveux et nous proposaient des cerises dont le jus coulait sur nos joues C’était il y a si longtemps à peine si je me souviens il a fallu qu’on me raconte et que je retrouve des traces dans les peintures et chansons J’étais un enfant mais j’avais toutes les forces d’un adulte et tous ses désirs je passais de mère en fille et déposais des bébés poisseux dans leurs bras Tout cela semble disparu et pourtant tout cela perdure entre le miroir et l’image entre le rêve et le réveil entre la page et l’impression Les ronces nous griffaient sans nous infliger la moindre souffrance dessinant des fleurs sur nos peaux que les amoureux effaçaient en buvant les perles du sang La main dans la main nous courions entre les déserts et les sources choisissant les uns pour les autres les fruits des arbres du savoir dont nous comparions les saveurs J’étais à l’aise dans mon corps j’en connaissais tous les organes les maladies étaient amies je goûtais fièvres ou frissons dans des lits de boues et de feuilles Où était-ce ne saurais dire si loin de tout si près de toi jouissant du chaud comme du froid j’ai perdu la clef de la grille et j’erre comme une âme en peine
À travers ce poème, Butor nous incite à réfléchir sur la nature éphémère des souvenirs. Nous vous invitons à poursuivre votre exploration de son œuvre captivante et à partager vos réflexions sur ce poème mémorable.
Auteur:Michel Butor

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici