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J’ai Triste d’une Ville en Bois
Le poème ‘J’ai triste d’une ville en bois’ de Max Elskamp, écrit en 1892, plonge le lecteur dans une atmosphère de mélancolie et de désillusion. À travers des métaphores puissantes, l’auteur nous fait ressentir la douleur d’une existence marquée par l’absence et la solitude. La ville de bois, symbole d’un monde figé et stérile, sert de toile de fond à cette réflexion émotionnelle, rendant ce poème toujours pertinent pour ceux qui explorent les profondeurs de l’âme humaine.
J’ai triste d’une ville en bois, â Tourne, foire de ma rancÅur, Mes chevaux de bois de malheur â J’ai triste d’une ville en bois, J’ai mal à mes sabots de bois. J’ai triste d’être le perdu D’une ombre et nue et mal en place, â Mais dont mon cÅur trop sait la place â J’ai triste d’être le perdu Des places, et froid et tout nu. J’ai triste de jours de patins â SÅur Anne ne voyez-vous rien ? â Et de n’aimer en nulle femme ; J’ai triste de jours de patins, Et de n’aimer en nulle femme. J’ai triste de mon cÅur en bois, Et j’ai très-triste de mes pierres, Et des maisons où, dans du froid, Au dimanche des cÅurs de bois, Les lampes mangent la lumière. Et j’ai triste d’une eau-de-vie Qui fait rentrer tard les soldats. Au dimanche ivre d’eau de vie, Dans mes rues pleines de soldats, J’ai triste de trop d’eau-de-vie. Extrait de: Dominical (1892)
En conclusion, ce poème invite à une introspection sur les thèmes de la solitude et de la tristesse face à un monde immuable. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de Max Elskamp pour plonger plus profondément dans son univers poétique, ou à partager vos réflexions sur ce poème.