Le poème ‘Ecclesiastisme’ de Michel Deville nous plonge dans une réflexion satirique sur l’Église et ses figures d’autorité. Écrit durant une période où les institutions religieuses étaient souvent remises en question, Deville utilise l’humour pour critiquer le système ecclésiastique. Cette œuvre reste pertinente aujourd’hui dans un monde encore largement influencé par la religion.
Suppositionnons un instant Que l’évêque de Pont-L’Évêque A trop d’abbés dans son giron. Et maintenant Hypothésons Qu’un pauvre évêque de Corrèze Manque d’abbés dans son diocèse. Pas de problème En vérité : Notre évêque numéro un, Pour une poignée de dollars, Cède un abbé (Au hasard) Au deuxième, C’est enfantin, C’est l’abbé cédé du métier. Post-scriptum vobiscum Très entre nous soit dit et sans facétie faire, Sans jouer les délicats ni les cathos réacs, Pensez-vous que ce soit à de telles affaires Que les évêques vaquent ?
En conclusion, ‘Ecclesiastisme’ invite le lecteur à réfléchir sur le rôle et la responsabilité des leaders religieux. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Michel Deville pour découvrir d’autres facettes de son écriture et de sa pensée.