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Les Beaux Jours

Le poème ‘Les Beaux Jours’ de Pierre Camo invite le lecteur à une réflexion profonde sur la jeunesse et son inéluctable passage. Écrit en 1906, ce poème capture l’essence d’une époque révolue, infusée de beauté, de sensualité et de souvenirs nostalgiques. À travers des images évocatrices, Camo nous plonge dans un jardin où les rires et les fleurs s’évanouissent, laissant place à la mélancolie de l’automne.
Ô jeunesse, par qui nous fûmes immortels, De quelles grâces vous pariez toutes les choses! Notre pensée était plus fraîche que les roses, Nos voluptés étaient plus douces que le miel! De jeunes femmes élégantes et rieuses, Assises près de nous sous les arbres du parc, S’éprenaient à relire Arioste et Ronsard, De sensualité perverse et curieuse. Nos cerveaux aspiraient la capiteuse odeur Des lourds magnolias aux corolles de neige, Et des adolescents beaux comme Ganymède Nous apportaient des fruits, des vins et des liqueurs. La nature à nos sens éperdument avides S’offrait ingénument dans toute sa beauté; Pareils à des chevaux qui vont en liberté, Nous venions respirer l’atmosphère splendide! Aujourd’hui c’est l’automne et le vent de la mort Qui règnent au jardin de nos belles années : Les rires se sont tus, les fleurs se sont fanées, Et le silence est dieu sous les grands arbres d’or . Avec le soir paré de pourpres somptueuses, La fureur de Diane ensanglante les bois; Les lévriers puissants pressent de leurs abois Les vieux cerfs habitants des retraites ombreuses. Les jeunes femmes ont, pour ne plus revenir, Délaissé les miroirs plus frais que les fontaines, Emportant dans les plis de leurs robes de reines La jeunesse immortelle et le divin plaisir. Reviendrez-vous jamais, heures délicieuses, Printemps suave et magnifiques voluptés? Tes temples, ô Vénus, ne sont pas désertés; Tu peux renaître aux bords des mers mélodieuses. Allégresse des Dieux! souris pour les mortels, Comme tu souriais aux jours heureux du monde; Reviens du moins pour ceux que règle et que féconde La Sagesse païenne aux dogmes éternels! Extrait de: 1906, Le Jardin de la Sagesse, (Floury)
Ce poème offre une invitation à méditer sur la fugacité des moments heureux et à célébrer la beauté de la jeunesse tout en acceptant le passage du temps. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Pierre Camo pour découvrir d’autres instants poétiques émouvants.
Auteur:Pierre Camo

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