Le poème ‘Familier de la Nuit’ de Robert Frost, extrait de son recueil ‘Le ruisseau qui coule vers l’ouest’, invite les lecteurs à plonger dans les profondeurs de la solitude nocturne. Écrit au XXᵉ siècle, ce poème résonne avec ceux qui cherchent une connexion dans le silence et l’obscurité, tout en confrontant les réalités sombres de la vie urbaine.
traduit du poème original en anglais Acquainted with the Night par Tomasz Akszterowicz. Jâai ĂŠtĂŠ familier de la nuit. Je suis sorti sous la pluie â et revenu sous la pluie. Jâai marchĂŠ plus loin que le plus lointain rĂŠverbère. Jâai discernĂŠ le plus triste chemin de la ville. Je suis passĂŠ devant le veilleur Ă son poste Et ai baissĂŠ les yeux, rĂŠticent Ă expliquer. Je suis restĂŠ immobile et ai arrĂŞtĂŠ le bruit de mes pas Quand au loin un cri interrompu est parvenu Au-dessus des maisons depuis une autre rue, Mais pas pour me rappeler ou me dire au revoir, Et encore plus loin Ă une hauteur surnaturelle, Une horloge lumineuse sur fond de ciel A proclamĂŠ que lâheure nâĂŠtait ni mauvaise ni bonne Jâai ĂŠtĂŠ familier de la nuit. Extrait de: 1928, Le ruisseau qui coule vers lâouest, (West-Running Brook)
À travers ‘Familier de la Nuit’, Frost nous pousse à réfléchir sur notre propre rapport à la solitude et à la nuit. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur magistral pour découvrir d’autres réflexions poétiques sur la condition humaine.