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Deux Clochards dans la Boue
Dans ‘Deux Clochards dans la Boue’, Robert Frost révèle avec sensibilité et profondeur les dilemmes de l’existence humaine face aux nécessités de la vie. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème met en lumière les regards croisés de personnages issus de milieux différents, confrontant l’individu à ses propres choix. À travers une métaphore riche, Frost nous pousse à réfléchir sur notre rapport au travail et à nos semblables.
De la boue, deux inconnus sont venus et m’ont surpris en train de fendre du bois dans la cour, et l’un d’eux m’a ÃĐloignÃĐ de mon but En criant joyeusement ÂŦFrappez-les fort! Je savais assez bien pourquoi il s’ÃĐtait laissÃĐ distancer et avait laissÃĐ l’autre partir. Je savais assez bien ce qu’il avait en tÊte: il voulait prendre mon travail contre rÃĐmunÃĐration. J’ai fendu de bons blocs de chÊne, aussi gros que le billot; Et chaque morceau que j’ai frappÃĐ carrÃĐment est tombÃĐ sans ÃĐclat comme une roche fendue. Les coups qu’une vie de maÃŪtrise de soi ÃĐpargne à frapper pour le bien commun, Ce jour-là , donnant un lÃĒche à mon ÃĒme, j’ai passÃĐ sur le bois sans importance. Le soleil ÃĐtait chaud mais le vent ÃĐtait frais. Vous savez ce que c’est avec un jour d’avril. Quand le soleil est au rendez-vous et que le vent est encore, vous Êtes un mois à la mi-mai. Mais si vous osez autant parler, Un nuage vient au-dessus de l’arche ensoleillÃĐe, Un vent vient d’un pic gelÃĐ, Et vous Êtes de retour à la mi-mars il y a deux mois. Un oiseau bleu s’approche tendrement pour se poser Et se tourne vers le vent pour dÃĐsamorcer un panache, Son chant si aigu pour ne pas exciter Une seule fleur encore à fleurir. Il neige un flocon; et il savait à moitiÃĐ que Winter ne jouait qu’à l’opossum. Sauf en couleur, il n’est pas bleu, mais il ne conseillerait rien de s’ÃĐpanouir. L’eau que nous devons chercher en ÃĐtÃĐ avec une baguette magique, Dans chaque roue est maintenant un ruisseau, Dans chaque empreinte de sabot un ÃĐtang. Soyez heureux de l’eau, mais n’oubliez pas Le gel qui se cache dans la terre en dessous, qui volera aprÃĻs le coucher du soleil et montrera sur l’eau ses dents de cristal. Le temps oÃđ j’ai le plus aimÃĐ ma tÃĒche Les deux doivent me faire aimer davantage En venant avec ce qu’ils sont venus demander. On croirait que je n’avais jamais ressenti auparavant Le poids d’une tÊte de hache posÃĐe en l’air , L’emprise de la terre sur les pieds ÃĐcartÃĐs, La vie des muscles qui se balancent doucement Et doux et humides sous la chaleur du printemps. Hors du bois deux clochards imposants (De dormir Dieu sait oÃđ la nuit derniÃĻre, Mais pas longtemps depuis dans les camps de bÃŧcherons). Ils pensaient que tout hacher leur appartenait de droit. Hommes des bois et bÃŧcherons, Ils m’ont jugÃĐ par leur outil appropriÃĐ. Sauf comme un homme manipulait une hache, ils n’avaient aucun moyen de connaÃŪtre un imbÃĐcile. Rien des deux cÃītÃĐs n’a ÃĐtÃĐ dit. Ils savaient qu’ils n’avaient qu’à rester leur sÃĐjour Et toute leur logique me remplirait la tÊte: Comme ça je n’avais pas le droit de jouer avec ce qui ÃĐtait le travail d’un autre homme pour gagner. Mon droit ÃĐtait peut-Être l’amour mais le leur ÃĐtait le besoin. Et là oÃđ les deux existent en deux, c’ÃĐtait le meilleur droit – d’accord. Mais cÃĐdez qui voudra à leur sÃĐparation, Mon but en vivant est d’unir mon vocation et ma vocation Comme mes deux yeux ne font qu’un en vue. Ce n’est que là oÃđ l’amour et le besoin ne font qu’un, et le travail est un jeu pour des enjeux mortels, l’acte est-il vraiment accompli pour le ciel et pour l’avenir.
En conclusion, ‘Deux Clochards dans la Boue’ est une invitation puissante à méditer sur notre humanité partagée. N’hésitez pas à plonger plus profondément dans l’univers de Robert Frost et à partager vos réflexions sur ce poème marquant.