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Sonnet Xvii

Le Sonnet XVII de Pierre de Brach s’inscrit dans une tradition riche de la poésie française où l’amour est exploré sous ses multiples facettes. Écrit au XVIIe siècle, ce poème évoque avec une intensité palpable le désir de transformation de l’être cher. Brach utilise des métaphores saisissantes pour peindre la lutte entre l’idéal et la réalité, permettant aux lecteurs de ressentir la profondeur de l’émotion.
Pour garder ma promesse, au soir je mis coucher Quand et moy le pendant de ta médaille aymee Qui, par maint chose vain se perdant en fumée, A peu de mes deux yeux le sommeil arracher. Si, changeant mainte nimphe en arbre ou en rocher, Les Dieux jadis rendoient leur puissance estimée, Que n’ont ils ta médaille en ton corps transformée Pour me faire jouir de ce qui m’est si cher ? D’une rien faisant un beau, ils eussent eu louange, Non pas une beauté perdant par un eschange ; Mais comme le portraict manque, du sein en bas, Composé d’insensible et de froide matière, Manque, en cette façon je ne te voudrais pas, Ains, ardante d’amour, je te voudrais entière.
Ce poème nous rappelle la puissance de l’amour et notre désir de fusionner avec ceux que nous chérissons. Nous vous invitons à plonger plus profondément dans l’univers poétique de Pierre de Brach et à partager vos réflexions sur ce sonnet fascinant.

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