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Paul au Tombeau de Virginie

Dans ‘Paul au Tombeau de Virginie’, Vincent Campenon nous présente un poème touchant qui explore la profondeur de la douleur liée à la perte d’un être cher. Écrit dans un contexte où les liens familiaux et les émotions étaient au cœur de la vie humaine, ce poème passe à travers l’amour, le chagrin et la réminiscence. L’œuvre résonne avec quiconque a été confronté à la séparation et rappelle la fragilité de la vie.
Repose en paix, ma Virginie ! Le repos n’est pas fait pour moi. Hélas ! le monde entier, sans toi, N’a rien qui m’attache à la vie. Le plaisir ainsi que la peine. Tout passe avec rapidité ; Notre vie est une ombre vaine Qui se perd dans l’éternité. À nos deux cœurs l’amour barbare Offrait un riant avenir; Et la mort, la mort nous sépare… C’est pour bientôt nous réunir. Repose en paix, ma Virginie! Le repos n’est pas fait pour moi. Hélas ! le monde entier, sans toi. N’a rien qui m’attache à la vie. Que tu savais rendre touchante La vertu qui t’embellissait ! Oh ! comme elle était attrayante. Quand ta bouche nous l’inspirait ! Le besoin de la bienfaisance À ton cœur se faisait sentir ; Et quand tu peignais l’innocence. Ton front n’avait point à rougir. Repose en paix, ma Virginie ! Le repos n’est pas fait pour moi. Hélas ! le monde entier, sans toi, N’a rien qui m’attache à la vie. Partout ton image tracée S’offre à mes tendres souvenirs ; Ton nom, présent à ma pensée, S’échappe à travers mes soupirs. L’horreur de la nuit la plus noire Seule convient à ma douleur. Il faudrait perdre la mémoire, Quand on a perdu le bonheur ! Repose en paix, ma Virginie ! Le repos n’est pas fait pour moi. Hélas ! le monde entier sans toi. N’a rien qui m’attache à la vie. Cruel départ ! fatal voyage ! La mort t’attendait au tetour. Pourquoi, dans le même naufrage, Paul n’a-t-il pas perdu le jour ! Ma sœur, ma compagne chérie, Pouvais-tu vivre loin de moi ! Ô Virginie ! Virginie ! Je suis plus à plaindre que toi. Repose en paix, ma Virginie ! Le repos n’est pas fait pour moi. Hélas! le monde entier, sans toi, N’a rien qui m’attache à la vie. C’est là, sur cet affreux rivage. Que j’achèverai de mourir ; L’écho de ce rocher sauvage Redira mon dernier soupir. Je veux pleurer toute ma vie Le jour qui put nous séparer : Mais console-toi, mon amie ; Paul n’a plus longtemps à pleurer. Repose en paix, ma Virginie! Le repos n’est pas fait pour moi. Hélas! le monde entier sans toi. N’a rien qui m’attache à la vie.
Ce poème souligne la force des souvenirs et l’impact du chagrin. En lisant les mots de Campenon, chacun peut réfléchir sur sa propre expérience de la perte et se rappeler que, même dans la douleur, l’amour perdure. N’hésitez pas à découvrir plus d’œuvres émouvantes de cet auteur ou à partager vos réflexions sur ce texte.

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