Le poème ‘Albertus’ de Théophile Gautier, publié en 1832, invite le lecteur dans un univers où poétiques et effrayantes créatures nocturnes se côtoient. À travers des images évocatrices, Gautier explore le mystère et l’effroi suscités par la nuit. Ce poème est un exemple emblématique de la poésie romantique, mettant en avant le contraste entre l’obscurité et la beauté mystérieuse des subtilités de la vie nocturne.
Chauves-souris, hiboux, chouettes, vautours chauves, Grands-ducs, oiseaux de nuit aux yeux flambants et fauves, Monstres de toute espèce et qu’on ne connaît pas, Stryges au bec crochu, Goules, Larves, Harpies, Vampires, Loups-garous, Brucolaques impies, Mammouths, Léviathans, Crocodiles, Boas, Cela grogne, glapit, siffle, rit et babille, Cela grouille, reluit, vole, rampe et sautille ; Le sol en est couvert, l’air en est obscurci. – Des balais haletants la course est moins rapide, Et de ses doigts noueux tirant à soi la bride, La vieille cria : – C’est ici. Extrait de: Recueil : Albertus (1832)
En conclusion, ‘Albertus’ nous pousse à contempler les merveilles cachées de l’obscurité, tout en nous rappelant les peurs ancestrales que nous éprouvons face aux mondes invisibles. N’hésitez pas à plonger plus profondément dans l’œuvre de Théophile Gautier pour découvrir d’autres facettes de son génie poétique.