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Sonnet 119
Le Sonnet 119 de William Shakespeare est une exploration fascinante des émotions humaines, naviguant entre la souffrance et la beauté, énonçant que la douleur peut rendre l’amour plus précieux. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème témoigne de l’habileté de Shakespeare à capturer la complexité des relations humaines. À travers ses vers, il nous invite à méditer sur la manière dont les épreuves enrichissent nos expériences.
Que de fois je me suis abreuvé de larmes de sirène, distillées d’alambics aussi noirs que l’enfer! appliquant les craintes sur les espérances, les espérances sur les craintes, perdant toujours à chacune de mes victoires! Quelles misérables erreurs mon cœur a commises, alors qu’il se croyait au comble du bonheur! Comme mes yeux ont été jetés hors de leur sphère, dans la distraction de cette fièvre délirante! Ô bénéfice du mal! J’ai reconnu ainsi que le pire fait paraître le bien meilleur, et que l’amour en ruine, une fois restauré, reparaît plus beau, plus fort, plus grand qu’il n’était d’abord. Ainsi, je reviens par rebut à mon bonheur, et je gagne par le mal trois fois plus que je n’ai perdu. Extrait de: Traductions de William Shakespeare (Victor Hugo)
Ce sonnet nous pousse à réfléchir sur la capacité de l’amour à surmonter la souffrance et à renaître plus fort. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Shakespeare pour découvrir davantage de sa sagesse intemporelle.