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Je me Tais et Je Pleure

Dans le poème ‘Je me Tais et Je Pleure’, l’auteure Sophie d’Arbouville nous entraîne dans une réflexion émotionnelle sur le silence, le désir de création et la mélancolie. Écrit en 1840, ce poème résonne encore aujourd’hui par sa profondeur et sa sensibilité, invitant les lecteurs à explorer les nuances de l’âme humaine.
À Madame *** qui demandait des vers pour son album. Les vers n’arrivent pas au gré de mon désir, L’heure du feu sacré ne saurait se choisir. Dites-vous au bouton qu’il devienne une rose, À l’oiseau dans son nid que sa couvée éclose ? Pourquoi me dire à moi : « Prends ton luth pour chanter ? » Les feuilles loin du vent ne sauraient s’agiter ; Et comme elles j’attends, immobile et timide, Qu’une brise du ciel, dans sa course rapide, Vienne douce et suave, inclinant les buissons, Comme aux feuilles des bois m’arracher quelques sons. Ne forcez point mes chants, je n’ai vu que l’aurore ; Pour moi, si Dieu le veut, le jour est long encore ! Doux espoir ou regret, amertume ou plaisir, Indécise en son vol, mon âme veut choisir ; Elle parcourt la vie, effleurant chaque chose ; Elle espère et soupire, et sur rien ne se pose. Ainsi l’on voit l’abeille, active en son labeur, S’agitant dans les airs, chercher longtemps la fleur, Qui, livrant ses trésors à son aile légère, Lui permet de porter son doux miel à la terre. Mais hélas ! nul calice, entr’ouvert à ma voix, Ne veut, dans ses parfums, laisser baigner mes doigts; Je m’arrête, interdite au seuil de ma demeure : En vain je veux chanter… je me tais et je pleure ! Extrait de: Poésies et nouvelles (1840)
Ce poème de Sophie d’Arbouville est une invitation à plonger dans nos propres silences et à comprendre la mélancolie qui peut habiter chacun de nous. N’hésitez pas à explorer davantage d’œuvres de cette auteure pour découvrir d’autres aspects de son univers poétique.

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