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Le Droit d’Aînesse

Le poème ‘Le Droit d’Aînesse’ de Victor de Laprade, écrit en janvier 1875, aborde les thèmes de la responsabilité et de l’amour filial. Cette œuvre invite les lecteurs à réfléchir sur le rôle essentiel de l’aîné au sein de la famille, sa capacité à protéger et à travailler pour le bien-être des siens. À travers des images poignantes et un langage riche, Laprade nous offre une perspective unique sur la transmission des valeurs familiales.
Te voilà fort et grand garçon, Tu vas entrer dans la jeunesse ; Reçois ma derniÃĻre leçon : Apprends quel est ton droit d’aÃŪnesse. Pour le connaÃŪtre en sa rigueur Tu n’as pas besoin d’un gros livre ; Ce droit est ÃĐcrit dans ton cœurâ€Ķ Ton cœur ! c’est la loi qu’il faut suivre. Afin de le comprendre mieux, Tu vas y lire avec ton pÃĻre, Devant ces portraits des aÃŊeux Qui nous aideront, je l’espÃĻre. Ainsi que mon pÃĻre l’a fait, Un brave aÃŪnÃĐ de notre race Se montre fier et satisfait En prenant la plus dure place. À lui le travail, le danger, La lutte avec le sort contraire ; À lui l’orgueil de protÃĐger La grande sœur, le petit frÃĻre. Son ÃĐpargne est le fonds commun OÃđ puiseront tous ceux qu’il aime ; Il accroÃŪt la part de chacun De tout ce qu’il s’Ãīte à lui-mÊme. Il voit, au prix de ses efforts, Suivant les traces paternelles, Tous les frÃĻres savants et forts, Toutes les sœurs sages et belles. C’est lui qui, dans chaque saison, Pourvoyeur de toutes les fÊtes, Fait abonder dans la maison Les fleurs, les livres des poÃĻtes. Il travaille, enfin, nuit et jour : Qu’importe ! les autres jouissent. N’est-il pas le pÃĻre à son tour ? S’il vieillit, les enfants grandissent ! Du poste oÃđ le bon Dieu l’a mis Il ne s’ÃĐcarte pas une heure ; Il y fait tÊte aux ennemis, Il y mourra, s’il faut qu’il meure ! Quand le berger manque au troupeau, Absent, hÃĐlas ! ou mort peut-Être, Tel, pour la brebis et l’agneau, Le bon chien meurt aprÃĻs son maÃŪtre. Ainsi, quand Dieu me reprendra, Tu sais, dans notre humble hÃĐritage, Tu sais le lot qui t’ÃĐcherra Et qui te revient sans partage. Nos chers petits seront heureux, Mais il faut qu’en toi je renaisse. Veiller, lutter, souffrir pour euxâ€Ķ Voilà, mon fils, ton droit d’aÃŪnesse ! Janvier 1875.
Ce poème résonne encore aujourd’hui, rappelant l’importance des liens familiaux et des sacrifices nécessaires pour le bonheur des autres. Pour découvrir plus d’œuvres touchantes comme celle-ci, n’hésitez pas à explorer davantage la poésie de Victor de Laprade.

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