L’amour a-t-il une fin ou survit-il au-delà du temps et des mondes ? Les Astres Éternels est une ode vibrante à l’amour absolu, celui qui traverse les âges et défie le destin. À travers des vers empreints de lyrisme et de mystère, ce poème explore la force inébranlable du lien entre deux âmes, illuminées par la danse des étoiles. Une lecture envoûtante pour les passionnés de poésie et de sentiments intenses.
Les Astres Éternels
I. L’Invocation
Ô toi, dont les regards sont les soleils naissants,
Toi, dont la voix se mêle aux soupirs du zéphyr,
Flamme qui dans ma nuit danses en rougissant,
Mon âme est un jardin où ton nom vient fleurir.
Tes pas, légers ainsi que les brises d’automne,
Tracent sur le sentier des rimes au destin ;
Le temps, ce vieil tyran, devant toi s’étonne,
Car ton souffle est plus fort que l’écho du matin.
II. Les Saisons de l’Âme
L’hiver peut dévêtir les forêts éperdues,
La neige ensevelir les chants du rossignol,
Mais dans tes yeux je vois les roses suspendues,
Et l’été triompher du frisson du verglas.
Quand le printemps s’enfuit, emportant ses guirlandes,
Quand l’ombre de septembre éteint les horizons,
Ton rire est un étang où nagent les offrandes,
Et l’éternité naît au creux de tes paumes.
III. Les Nuits d’Ivoire
La lune, pâle ardente, ourle tes cheveux sombres,
Chaque boucle est un fleuve où je me noierais ;
Les étoiles, troublées par l’éclat de ton ombre,
Se cachent dans les plis du manteau de Cybèle.
Je compte les instants où ton souffle m’effleure,
Chaque seconde est un siècle, chaque mot un serment ;
La nuit, complice ardente, écoute et demeure,
Tandis que nos deux cœurs battent à l’unisson.
IV. L’Océan des Promesses
Je boirais la tempête, j’affronterais les grèves,
Pour cueillir un seul mot tombé de tes lèvres roses ;
L’océan, jaloux, gronde au bord de mes rêves,
Mais ton amour est l’ancre où se brise la houle.
Si les dieux me disaient : « Choisis entre les mondes,
Entre l’éternité et l’éclair d’un baiser »,
Je prendrais ton sourire, ô colonne d’ébène,
Et j’y graverais : « Rien ne peut nous séparer. »
V. L’Adieu qui n’existe pas
Même quand Phaéton précipitera l’aurore,
Quand les monts s’effaceront, poussière dans les vents,
Quand le dernier des rois pleurera son aurore,
Nos noms, entrelacés, survivront au néant.
Car l’amour vrai est fils des constellations,
Il naît où les destins forgent leurs diamants ;
Nos corps ne sont que songe, illusions passagères,
Mais nos âmes sont sœurs depuis la nuit des temps.
Épilogue : L’Immortelle Étreinte
Ainsi, quand viendra l’heure où le temps se dissout,
Où les astres muets contempleront leur chute,
Nous serons ce couple de flambeaux dans la brume,
Deux phénix enlacés dans les plis de l’absolu.
Dans un monde où tout semble éphémère, il existe des amours qui défient le temps, des passions qui brûlent plus fort que les astres eux-mêmes. Les Astres Éternels nous rappelle que les âmes liées par le destin se retrouvent toujours, au-delà des âges et des distances. Si ce poème vous a touché, partagez-le et laissez la magie des mots éclairer d’autres cœurs. ✨💖