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L’Ombre de l’Absinthe et le Miroir Brisé

Dans ce poème envoûtant, suivez le destin de Sylvain, jeune poète idéaliste en quête d’amour éternel et de gloire, entre salons aristocratiques, jardins hantés par les roses fanées et l’ivresse verte de l’absinthe, chaque vers dévoile une lutte entre passion pure et corruption mondaine, une œuvre où le miroir brisé devient métaphore d’une âme fracturée par l’injustice

Amour Tragique et Absinthe: L’Épopée Brisée de Sylvain le Poète

L’Aube Enchantée

Dans les salons d’ébène et de velours anciens,
Où l’écho des rires passés erre et revient,
Vivait un jeune homme, esprit vif et ardent,
Nommé Sylvain, poète au cœur confident.
Ses vers, tel un nectar des dieux mélancolique,
Enflammaient les âmes, d’une flamme unique.
Il rêvait de gloire, d’immortalité,
Et d’un amour pur, d’une félicité.

Un soir d’été, sous la lune argentée,
Dans un jardin où la rose était fêtée,
Il croisa le regard d’une jeune beauté,
Dont le nom, Aurore, semblait la vérité.
Ses yeux, deux saphirs dans un ciel d’opale,
Promettaient l’ivresse, une flamme fatale.
Sa voix, mélodie d’un ruisseau printanier,
Fit vibrer Sylvain, l’âme et le sanglier.

Il tomba amoureux, d’une amour dévorante,
Comme un navire ivre à la vague flottante.
Il lui offrit son cœur, ses vers, son âme entière,
Et Aurore sourit, d’une douceur altière.
Elle était muse, énigme, et chimère aussi,
Un reflet changeant, un éther assoupi.
Elle accepta ses vers, ses fleurs, ses hommages,
Mais garda son cœur, derrière ombrages.

Le Pacte et le Défi

Pour Aurore, Sylvain, nuit et jour, écrivait,
Des sonnets d’amour, que l’écho répétait.
Ses vers devinrent célèbres, recherchés,
Dans les cercles lettrés, ils étaient prônés.
La gloire vint à lui, comme un soleil levant,
Illuminant sa vie, d’un éclat charmant.
Il devint l’astre brillant de sa contrée,
Un poète loué, une âme admirée.

Mais la gloire est un vent, souvent inconstant,
Et l’amour, un jardin, où l’épine attend.
Un rival jaloux, un comte puissant,
Convoitait Aurore, d’un désir pressant.
Le comte Armand, au cœur noir et rusé,
Voyait en Sylvain un obstacle dressé.
Il ourdit un complot, avec art et malice,
Pour briser l’amour, et semer la justice,
(Du moins, sa justice, cruelle et vaine,)
Dans le cœur de Sylvain, et briser sa veine.

Armand lança un défi, devant l’assemblée,
Un concours de vers, une joute stylée.
Le vainqueur aurait l’honneur, suprême et rare,
D’être proclamé le plus grand, sans compare.
Et Aurore serait le prix, la récompense,
Pour celui qui vaincrait, avec éloquence.
Sylvain accepta, le cœur plein d’effroi,
Mais pour Aurore, il irait au combat.

La Joute et la Trahison

Le jour du concours arriva, solennel,
Sous les lustres brillants, dans le grand hôtel.
Les juges, savants, critiques renommés,
Écoutaient, sévères, les vers déclamés.
Armand, le premier, avec force et art,
Récite des vers, au ton froid et à part.
Ses mots sont habiles, mais sans âme, sans flamme,
Une rhétorique, un discours infâme.

Puis vint le tour de Sylvain, ému, tremblant,
Il déclama ses vers, d’un cœur vibrant, brûlant.
Il parla d’amour, de beauté, d’idéal,
De la fragilité du bonheur, du mal.
Ses mots étaient vrais, sincères, et profonds,
Ils touchèrent les cœurs, jusqu’aux recoins profonds.
L’émotion planait, dans la salle en silence,
Un souffle divin, une rare présence.

Les juges, conquis, semblaient déjà d’accord,
Pour proclamer Sylvain, vainqueur à grand fort.
Mais Armand, voyant la victoire s’enfuir,
Sortit de sa manche un coup à séduire.
Il avait soudoyé, dans l’ombre, un juge clé,
Un homme corrompu, à la moralité
Douteuse et vile, prêt à tout pour l’or,
À trahir son honneur, et son propre sort.

Le juge corrompu, avec un air grave,
Déclara Armand vainqueur, d’une voix suave.
Un murmure d’indignation parcourut la salle,
L’injustice criante, la décision fatale.
Sylvain, stupéfait, ne comprenait rien,
La trahison, la perfidie, le vilain
Coup du sort, qui venait de le frapper,
Et son amour, son espoir, de le gripper.

L’Absinthe et le Miroir

Aurore, témoin de cette scène infâme,
Ne fit rien, ne dit rien, resta de marbre, femme
Froide et distante, derrière son sourire,
Elle laissa Sylvain seul, dans son martyre.
Elle choisit Armand, le comte puissant,
La richesse, le titre, l’éclat éblouissant.
L’amour de Sylvain, ses vers, sa passion,
N’étaient rien pour elle, qu’une illusion.

Sylvain, le cœur brisé, l’âme déchirée,
Se réfugia dans l’ombre, désespéré.
Il sombra dans la mélancolie profonde,
Où les jours sont longs, et les nuits immonde.
Il se tourna vers l’absinthe, verte liqueur,
Qui brûle les sens, et trouble la clarté du cœur.
Elle devint sa muse, sa nouvelle amie,
Dans son poison amer, il trouvait l’oubli.

Il écrivait encore, mais ses vers étaient sombres,
Teintés de désespoir, d’ombres et d’ombres.
Il maudissait l’amour, la beauté, la gloire,
Et le monde entier, théâtre dérisoire.
Il se regardait dans un miroir brisé,
Voyant son reflet, pâle et agonisé.
Il ne reconnaissait plus le jeune poète,
Plein d’espoir et de rêves, à l’âme honnête.

Le Crépuscule Tragique

Un soir d’hiver, sous la neige tombante,
Sylvain, errant seul, l’âme vacillante,
Se rendit au jardin, où jadis, heureux,
Il avait rencontré Aurore, aux yeux bleus.
Le jardin était nu, désert, et glacé,
Comme son cœur, vidé, et délaissé.
Il s’assit sur un banc, sous un arbre mort,
Et attendit la fin, son dernier ressort.

Il repensa à Aurore, à son sourire faux,
À la trahison, au mensonge, au chaos.
Il comprit la cruauté du monde, l’injustice,
Et la vanité de toute ambition factice.
Il avait cru en l’amour, en la beauté pure,
Mais il n’avait trouvé que la laideur obscure.
Le miroir brisé reflétait sa détresse,
L’ombre de l’absinthe, sa dernière caresse.

Le froid le gagna, doucement, insensiblement,
Ses yeux se fermèrent, dans un dernier serment
De ne plus jamais croire, ni aimer, ni rêver,
De laisser son âme à jamais s’enlever.
Le lendemain matin, on le retrouva,
Mort de froid, paisible, au milieu du froid-là.
Un poème inachevé, serré dans sa main,
Dernier cri d’amour, ultime refrain.

Aurore, apprit sa mort, sans émotion, sans pleurs,
Elle était mariée au comte, pleine d’honneurs.
Elle oublia Sylvain, son poète éperdu,
Et continua sa vie, dans son monde perdu.
Armand, triomphant, savoura sa victoire,
Sans jamais comprendre la profondeur de l’histoire.
Mais les vers de Sylvain, immortels et vrais,
Restèrent dans les mémoires, à jamais.

Ce poème, mes chers lecteurs, vous conte une histoire amère,
Celle d’un amour brisé, d’une ambition éphémère.
Il nous parle de la trahison, de l’injustice du sort,
De la fragilité des rêves, et de la douleur de la mort.
Il nous montre que la beauté peut être trompeuse,
Que la gloire est un leurre, et la richesse creuse.
Que seul l’art sincère, le cœur authentique,
Peuvent laisser une trace, dans le temps cyclique.

La fin est triste, oui, car la vie l’est souvent,
Et la poésie doit parfois, ouvrir les cieux sombres et vents.
Mais dans cette tragédie, il y a une lueur,
Celle de l’âme de Sylvain, qui malgré la douleur,
A su créer des vers, d’une beauté éternelle,
Et laisser à jamais, une marque, une étincelle.

Réfléchissez, mes amis, à cette sombre histoire,
Et que la poésie vous guide, vers la vraie victoire,
Celle du cœur pur, de l’esprit éclairé,
Qui malgré les épreuves, reste à jamais sacré.

Laissez ce récit vous hanter comme un parfum d’absinthe persistante. Partagez cette tragédie avec ceux qui croient que la poésie peut éclairer les ténèbres de l’âme. Et n’oubliez pas : parfois, les plus belles œuvres naissent des cœurs brisés. 🖤🌹

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