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La Peur du Vide : Agoraphobie et confrontation avec soi-même

À travers ‘La Peur du Vide’, explorez les méandres de l’esprit humain face à l’anxiété et à l’inconnu. Cette histoire captivante met en lumière le parcours initiatique d’un homme agoraphobe qui se confronte à ses propres démons dans une ville qu’il ne connaît pas. Un récit riche en émotions qui pousse le lecteur à réfléchir sur ses propres peurs.

La Découverte du Vide Intérieur

Illustration de La Découverte du Vide Intérieur

Les rues de cette ville inconnue semblaient inondées d’une lumière crue, un contraste saisissant avec la pénombre qui régnait dans l’esprit d’Alex. Chaque pas qu’il faisait sur ce pavé glissant faisait résonner un écho de solitude qui se mêlait à son angoisse. Enveloppé dans son pull gris, il donnait l’impression d’un oiseau tombé du nid, perdu sur un sol qui semblait trop vaste, trop étranger.

« Qu’est-ce que je fais ici ? » murmura-t-il pour lui-même, sa voix étranglée à la limite de l’audible. Les foules, indifférentes et pressées, l’avaient englouti, lui laissant à peine de l’espace pour respirer. Chaque visage qu’il croisait était une menace potentielle, une source de jugement, et ce sentiment le paralysait davantage.

Alors qu’il s’efforçait de reprendre ses esprits, un souvenir jaillit subitement dans son esprit : la dernière réunion au travail, l’inquiétude croissante qui l’avait submergé, ses collègues qui l’observaient avec une inquiétude feinte. Ce moment avait été l’ultime goutte d’eau dans un vase déjà plein de ses propres peurs. La fuite, il l’avait choisie instinctivement, comme un animal traqué, abandonnant le contexte de sa faible légitimité.

Son regard se posa sur un café au coin d’une rue, les arômes de café et de pâtisseries s’infiltrant jusqu’à lui, comme une promesse d’une accalmie. Mais s’y aventurer signifierait briser le carcan d’angoisse qui l’enfermait. L’idée le fit frissonner, une mélodie désagréable résonnant dans son esprit.

« Tu sais, il faut parfois affronter ses démons », avait dit une voix familière dans son souvenir, celui d’un ami disparu dans le tumulte de sa vie. Ces mots, bien que réconfortants, prenaient désormais une dimension tragique. Alex se rendait compte qu’il était piégé dans cette danse avec ses peurs, une danse qui lui valait de perdre non seulement des amis, mais aussi une forme d’existence.

Le désir de changement commençait doucement à fuser dans son cœur, tel un bourgeon d’une plante résiliente cherchant la lumière. Mais la route vers cette lumière semblait parsemée d’embûches. « Comment pourrais-je sortir ? Après tout, d’autres ne se posent pas autant de questions », se disait-il. Une lutte s’engagea, une guerre silencieuse entre son besoin d’exister et la peur qui le mettait à genoux.

Il hésita, observant la foule qui défilait devant lui, chaque individu étant une histoire, un chemin. Peut-être sa solution résidait-elle dans cette collectivité. Pourtant, l’idée de franchir ce seuil le faisait trembler. Mais la solitude, elle, était encore plus accablante.

Au fond de lui, quelque chose commençait à s’ancrer. La pensée qu’en traversant ce seuil, il pourrait se réapproprier une part de lui-même, peut-être pouvait-il résonner avec les autres, tout en apprenant à apprivoiser ses propres tempêtes intérieures. À cet instant, il comprit que la véritable aventure ne résidait pas dans l’ailleurs, éloigné des angoisses, mais dans le courage d’oser les affronter.

Alex ferma les yeux un court instant, inspirant profondément. Une détermination fragile mais présente émergeait, une lueur d’espoir chassant lentement l’obscurité. Aujourd’hui serait le premier pas d’un voyage qui, il l’espérait, pouvait le mener vers une paix intérieure tant désignée.

Et dans cette ville, où chaque visage pouvait être une rencontre, il savait que la première épreuve se trouvait devant lui, imminente et intangible, mais pourtant palpable. Oser vivre, c’était la clef.

L’Appel de l’Inconnu

Illustration de L'Appel de l'Inconnu

Le pavé luisait sous la lumière blafarde des réverbères, et chaque ombre projetée sur les murs usés de la ville semblait danser au rythme des pensées conflictuelles de Samuel. Planté au bord du trottoir, il observait la foule qui s’agitait autour de lui, engouffrée dans sa routine. Les éclats de rires, les conversations animées, tout cela lui paraissait étrangement lointain, comme une mélodie inaudible jouée par un orchestre invisible. L’indifférence des passants à son égard ne faisait qu’accentuer la solitude qui le hantait.

« Pourquoi rester ici, alors que le monde s’étend au-delà de cette rue ? » songea-t-il en regardant les visages inconnus. Sa curiosité, vive et insouciante, s’effritait face à l’immensité de ses peurs. Le regret de ne pas avoir pris le pas vers l’inconnu se mêlait à une étrange sensation de sécurité qu’il trouvait dans l’immobilité. Les bruits de la ville, bien qu’attrayants, le tiraillaient, lui rappelant les échos de ses angoisses passées.

« Peut-être qu’ils ne me voient pas… » murmura-t-il pour lui-même, oscillant entre l’espoir d’être aperçus et le désir de rester caché. La solitude, douce compagne, lui offrait un répit contre le tumulte du monde extérieur. Pourtant, dans son cœur, quelque chose frémissait. Comme une lumière vacillante dans l’obscurité, un désir ardent de liberté commençait à germer. La peur était un lourd manteau qu’il portait depuis trop longtemps, et il commençait à sentir l’étreinte de son emprisonnement.

« Qu’est-ce qui m’empêche d’agir ? » se questionna-t-il, traçant des cercles impatients avec son pied sur le sol, comme pour conjurer ses doutes. La lutte à l’intérieur de lui battait son plein. D’un côté, la peur paralysante qui l’avait déjà conduit à fuir des situations, et de l’autre, cette voix insistante murmurant qu’une vie sans exploration serait une vie incomplète. Il scruta une dernière fois la rue animée, une tangente entre son refuge et l’inconnu promis.

« Un pas, juste un pas, » se répéta-t-il tel un mantra. Son cœur battait la chamade ; ses quelques tentatives passées pour franchir ce seuil étaient alors imposées par la mémoire, traversées de remords. Mais ce jour-là, la notion d’avancer commençait à revêtir une autre couleur. « Je ne suis pas seul. »

Les visages autour de lui, bien que flous et anonymes, n’étaient pas que des témoins de son isolement, mais peut-être des compagnons désireux de partager leur propre poids d’angoisse. En cette introspection, il ressentait une lueur d’espoir, la promesse d’une résilience à la portée de sa main. Oui, franchir ce seuil le terrifiait, mais dans cette peur se cachait une invitation à découvrir non seulement le monde extérieur, mais aussi les profondeurs de lui-même.

Alors qu’il se redressait, une certaine détermination perla sur son front. Le désir de découvrir, d’expérimenter, s’intensifiait. Le conflit entre sa peur et son aspiration à la liberté se déclarait, comme un combat silencieux produit par le fracas du monde. Samuel savait qu’il était à la croisée des chemins, et l’appel de l’inconnu résonnait en lui avec une intensité nouvelle.

Alors qu’il s’apprêtait à faire le premier pas, une vague d’angoisse déferla sur lui, enclenchant un murmure intérieur. « Mais si je ne peux pas ? » Mais avant que cette pensée ne puisse l’assaillir davantage, il

La Première Confrontation

Illustration de La Lumière de l'Espoir

Alors que les premiers rayons du soleil perçaient le manteau de brume matinal, le protagoniste se tenait sur le seuil de sa chambre, l’angoisse serrant son cœur comme une main glacée. Après tant de jours passés dans l’ombre, nourrissant ses peurs comme une plante triste, il ressentait quelque chose de nouveau s’éveiller en lui. Les visages de ses nouvelles amitiés, ceux qu’il avait croisés lors de ses déambulations, dansaient dans son esprit, illuminant son esprit embrumé.

« Je vais le faire, » murmura-t-il, la voix tremblante mais déterminée, en tenant un flyer froissé au creux de sa main. Ce document, aux couleurs vives et aux promesses d’échange et de soutien, représentait une brèche dans son isolement, un pas vers la lumière qu’il avait si longtemps recherchée. Il ferma les yeux, prenant une profonde inspiration, comme s’il voulait inhaler tout ce que l’air avait à offrir. La peur et l’excitation se mêlaient en lui, une tempête de sentiments contradictoires.

Sous les étoiles du crépuscule, des cris d’enfants et des éclats de rire raisonnent dans le parc voisin, et il se mit en route vers le centre de soutien, chaque pas résonnant comme une mélodie de courage. Avant, il aurait eu la nausée à l’idée de se mêler à la foule, mais aujourd’hui, il se sentait fortifié par l’idée de trouver des semblables, des âmes luttant contre des démons similaires. « Je ne suis pas seul, » se répétait-il, comme pour se rassurer. Cela faisait écho à son cœur, et avec chaque souffle, ce mantra devenait plus puissant.

Arrivé devant le bâtiment, son cœur battait à tout rompre, comme un battant de tambour à l’issue d’une bataille. Les murs du centre de soutien, peints dans des couleurs apaisantes, lui paraissaient à la fois accueillants et intimidants. Il se tenait là, l’esprit partagé entre le désir de reculer et l’appel de l’inconnu. Une voix douce s’éleva soudain dans son esprit, celle de la femme qu’il avait croisée dans le parc. « N’aie pas peur, partage et écoute », lui avait-elle conseillé. Ces mots, porteurs d’une sagesse simple mais profonde, embrasaient désormais son esprit.

Il poussa enfin la porte, une cloche tintant joyeusement en signe d’accueil. L’atmosphère chaleureuse de la salle s’amplifia à mesure qu’il observait les visages qui l’entouraient, tous empreints d’un mélange de nervosité et d’espoir. « Bienvenue, » accueillit une voix apaisante en face de lui. C’était un homme aux cheveux poivre et sel, souriant sincèrement. Ce simple geste fit naître en lui une flamme de chaleur et de détermination. Ici, dans cette pièce bourrée d’inconnus, il pouvait enfin se libérer des chaînes de sa peur.

Les présentations commencèrent, une à une, comme les pages d’un livre auquel il ne s’était pas encore risqué. C’était une danse vulnérable, où chacun partageait ses luttes — un ballet d’angoisses et de désirs de guérison. Au fur et à mesure que les histoires se déversaient, il se surprit à sourire, à hocher la tête, à sentir son cœur battre un peu plus fort. Comme si chaque mot prononcé ouvrait un passage dans son cœur, chassant les ténèbres de sa solitude. « La peur ne peut pas nous définir, » déclara une femme aux yeux rieurs. Cela lui donna un élan incroyable.

Alors qu’il venait de devenir un acteur de sa propre vie, il se sentit sur le point de franchir une frontière, celle qui sépare l’angoisse du renouveau. L’idée que la force réside dans la capacité à affronter ses propres ombres s’ancrant solidement en lui. « C’est ici que commence ma réhabilitation, » pensa-t-il avec une détermination renouvelée. Comme un phénix renaissant de ses cendres, il se rendait enfin compte que dans l’épreuve se cachait la clé de sa liberté.

Et là, à l’orée de cette lumière d’espoir, il se sentait prêt à embrasser le voyage qui s’ouvrait devant lui, conscient que même si le chemin serait parsemé d’embûches, la force de son esprit et le soutien de ses amis lui permettraient de traverser la tempête de ses peurs. Un demi-sourire se dessina sur ses lèvres; un avant-goût de liberté enivrant. Alors, avec confiance, il s’éprouva à raconter sa propre histoire, en entreprise de dévotion à la vie.

La Quête de Soi

Illustration de La Quête de Soi

Les murmures d’un groupe réunis dans une petite salle aux murs teintés de vieilles photographies résonnaient dans l’air chargé d’émotions. Assis en cercle, le protagoniste, son cœur battant, observait les visages qui lui faisaient face. Leurs yeux, assortis de craintes et d’espoirs, lui donnaient le courage qu’il n’avait jamais cru possible. Chaque regard échangé était un court-circuit entre les esprits, une promesse silencieuse d’écoute et de compréhension.

« Je… je m’appelle Marc, » commença-t-il, la voix hésitante comme un chant d’oiseau pris au piège. « Je lutte contre l’agoraphobie depuis des années. La peur m’a emprisonné dans les murs de mon propre esprit. Lorsque je sors, c’est comme si le monde m’absorbait, et je me sens… si seul. »

Ses mots, d’abord timides, s’intensifièrent comme des vagues sur une mer agitée. Il se dévoilait, se débarrassant d’un poids immense qu’il portait depuis trop longtemps. Les souvenirs de ses batailles intérieures le hantaient, mais l’acte de parler le libérait, lui permettant d’accepter ses vulnérabilités comme autant de témoins de son humanité.

Face à lui, une femme aux cheveux bruns tressés écoutait avec une attention palpable. « Moi aussi, » dit-elle d’une voix douce mais ferme, « j’ai ressenti cette même terreur, ce sentiment d’être piégée. »

Marc la regarda, intrigué. Elle poursuivit, « Cela coûte beaucoup d’énergie de se cacher, mais je commence à comprendre que la véritable force réside dans la capacité à affronter nos peurs, non pas en les fuyant. »

Un frisson d’espoir traversa son être. Peut-être que la vulnérabilité, loin d’être une faiblesse, pouvait être un tremplin vers la guérison. Les discussions progressèrent, chaque participant partageant son propre combat, transformant la salle en un sanctuaire de résilience. Les histoires entrelacées tissaient un réseau de solidarité, faisant émerger un sentiment d’appartenance et de soutien inébranlable.

Marc se surprit à sourire devant la force collective de ses camarades. Un sentiment d’acceptation commença à prendre racine en lui. Il n’était plus seul. Sa peur, autrefois omniprésente, était désormais une compagne avec laquelle il pouvait discuter, un adversaire à apprivoiser.

Alors qu’il continuait à partager, une certitude s’imposa : l’acceptation de soi était le pas crucial qu’il devait réaliser pour avancer. La route était encore semée d’embûches, mais il pouvait désormais explorer son parcours avec détermination. Il se voyait infusé par une nouvelle lueur, une force qui émanait de sa prise de conscience.

Ensemble, ils étaient des guerriers de leurs propres vies, se battant pour découvrir la lumière au cœur de l’obscurité. Marc ferma les yeux un instant, savourant cette promesse de possibilités infinies. S’il pouvait embrasser ses faiblesses, peut-être que la libération l’attendait, au-delà des frontières de ses peurs.

Les échanges se poursuivirent, et alors que les heures filaient, il se rendit compte que ce groupe n’était pas seulement un reflet de sa propre douleur, mais plutôt un souffle d’espoir vivant. Le chapitre qui se déroulait dans sa vie prenait une tournure dont il n’avait osé rêver, et il pressentait que le chemin vers la guérison était désormais tracé devant lui.

L’Affrontement Final

Illustration de L'Affrontement Final

Le ciel s’assombrissait progressivement, une ombre enveloppait le monde alors que David se tenait au bord d’une falaise, le vent frais fouettant son visage. Dans le vide qui s’étendait sous lui, il voyait l’absence de formes, la vastitude d’un abîme qui évoquait la profondeur de ses peurs. Chaque battement de son cœur résonnait comme un tambour, rythmant son angoisse. Ce moment, il le savait, était une décision cruciale : se laisser submerger ou se battre contre les démons qui l’avaient si longtemps enfermé.

« Regarde au-delà de la peur, » murmura une voix intérieure, écho des mots réconfortants de ses amis du groupe de soutien. Ces paroles, empreintes de chaleur et de sagesse, s’élevaient dans son esprit tel un phare dans la tempête. Il se remémorait les visages qui l’avaient soutenu, chaque sourire, chaque regard empreint d’empathie. Ils croyaient en lui, et il ne pouvait plus se dérober. Il était temps d’affronter la bête qui l’avait toujours terrifié.

Les souvenirs de ses premières crises d’angoisse surgissaient, comme un film défilant. La pièce claustrophobe qui l’avait emprisonné, l’appréhension sourde qui l’avait paralysé, ces souvenirs amalgamés formaient une toile de souffrance. Mais aujourd’hui, dans ce lieu symbolique, tout semblait différent. Il avait parcouru un long chemin, armé d’une détermination renouvelée. Ses yeux se plissèrent sous l’effort, scrutant l’infini du paysage qui lui semblait à la fois apaisant et dévastateur.

« Je vais le faire, » se dit-il à voix haute, sa voix trahissant une note de défi. Les mots suspendus dans l’air vague servaient de mantra, une promesse à la fois à lui-même et aux souvenirs douloureux. Il inspira profondément, sentant l’air frais emplir ses poumons, et lâcha lentement la tension accumulée dans son corps. La lutte avait déjà commencé à l’intérieur de lui-même, un combat pour reprendre possession de sa vie.

Avec chaque pas qu’il faisait, un calme progressif s’installait, érodant l’angoisse qui avait autrefois pris racine en lui. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait du précipice, une vague de courage inondait son être. Il était temps de se libérer de cette peur paralysante, de transformer son angoisse en force.

« Pourquoi devrais-je craindre ce que je peux surmonter ? » se questionna-t-il avec ferveur. Voici le moment de vérité, celui où il pourrait enfin abattre les murs de la solitude qui l’avaient isolé si longtemps. Il se tint là, dominant le vide, prêt à aiider au passage entre sombres dédales de l’incertitude et clarté d’une nouvelle dynamique. La solitude n’était plus sa compagne, mais une page tournée de son passé.

Alors qu’il s’avançait encore, un souffle d’espoir l’envahit. L’expression de son visage traduisait une détermination inattendue. Peur et espoir dansaient ensemble, une danse douloureuse mais belle, unissant son esprit et son cœur dans une lutte acharnée. Il ferma les yeux un instant, se souvenant des rires partagés et des cris de soutien de ceux qui avaient croisé son chemin. « Ensemble, nous avons surmonté tant d’épreuves », murmura-t-il comme une invocation, son esprit anticipant le soutien invisible de ses compagnons.

Dans cette confrontation finale avec le vide, il se laissa emporter par la force de ses pensées. La véritable force réside dans la capacité à affronter ses peurs, se répétait-il. Il ouvrit les yeux, fixant l’horizon avec une intensité nouvelle. Puis, il leva le bras, prêt à embrasser l’espace qui l’entourait, un acte de bravoure ultime.

Dans une ultime résurgence du courage, David hurla, un cri déchirant mais libérateur, défiant les ombres de son passé. Ce son résonna à travers la vallée, comme une proclamation de sa victoire sur la peur. Il avait enfin compris que vivre ne se résumait pas à éviter les souffrances, mais à les rencontrer et à les transcender. Le vent emporta ses doutes, tandis que la lumière d’un nouvel espoir illuminait son visage.

Alors qu’il se tenait là, au bord de la falaise, une nouvelle faiblesse avait émergé, mais cette fois-ci, elle était mue par une force renouvelée. Il n’était pas seul. Non, il avait emporté avec lui les leçons du chemin parcouru.

Si la peur était un monstre qui l’avait retenu en arrière, il avait découvert en lui un héros capable de l’affronter. Le chemin ne serait pas facile, mais il était prêt à le parcourir. Ses pieds allaient marcher vers de nouveaux horizons, où la force pouvait se mesurer à la faiblesse, où la lumière pouvait transformer l’obscurité.

La Renaissance

Illustration de La Renaissance

Un doux parfum de printemps s’élevait dans les rues de la ville, léguant un souffle d’espoir au cœur des passants. Le protagoniste, désormais apaisé, errant à travers l’effervescence de la métropole, ne ressentait plus le poids oppressant de l’agoraphobie qui l’avait jadis paralysé. La lumière du jour, éclatante et vibrante, animait son pas. Chaque éclat de rire partagé, chaque murmure échangé, lui rappelait que la solitude n’était plus son fardeau, mais un espace de renaissance.

« Comment ai-je pu laisser cette peur m’enchaîner si longtemps ? » réfléchit-il tout en regardant les visages rayonnants autour de lui. Une force nouvelle battait en lui, un courage issu des profondeurs de son âme, héritage des épreuves surmontées. L’image d’un pays de labeur, où il avait autrefois été spectateur de sa propre vie, se dissolvait lentement. À la place, se dessinait une promesse de potentiel illimité.

Dans un coin de la rue, une femme vendait des fleurs, son sourire incandescent illuminant l’environnement. Le protagoniste s’approcha, sa main tremblotante se tendant vers un bouquet de pivoines roses. « Elles sont belles, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-elle, ses yeux pétillants de bienveillance. « Oui, incroyablement belles, » répondit-il, réalisant qu’il était capable de partager cette interaction sans l’angoisse qui l’avait naguère assailli.

Alors qu’il enveloppait les pivoines dans ses bras, une vague de sérénité l’inonda. Pour la première fois, il comprit que la peur n’était pas son ennemie, mais une complice discrète sur le chemin de la résilience. Elle l’avait guidé, l’avait forcé à s’interroger sur ses limites, sur ses véritables désirs. La peur était devenue son chemin vers la force intérieure.

« Qu’allons-nous faire maintenant ? » murmura une voix familière à ses côtés. C’était son ami de soutien, à qui il avait tant à cœur de prouver qu’un avenir lumineux était à sa portée. « Nous allons explorer cette ville ensemble, » répondit-il, le cœur débordant de détermination. « Chaque coin pourrait receler des merveilles à découvrir. »

Alors qu’ils flânaient dans les rues, sa voix était ferme, son regard fixé sur l’horizon. « En vérité, je crois que chaque pas que nous prenons, chaque petite victoire sur nous-mêmes, est un pas vers notre renaissance. » Un sourire sincère étira ses lèvres alors qu’il observait le monde avec une nouvelle perspective, laissant derrière lui les chaines invisibles de la peur.

« La force n’est pas l’absence de faiblesse, mais la capacité à avancer malgré celles-ci, » murmura-t-il, conscient que chaque défi serait désormais une occasion de croître. La douceur de l’air printanier dansait autour d’eux, comme un chant jubilatoire accueillant leur résilience. C’était un nouveau départ, une invitation à vivre pleinement chaque instant.

Dans une impasse, il s’arrêta, levanta les yeux vers les gratte-ciel, leurs silhouettes majestueuses embrassant le ciel. « Regarde cela, » dit-il à son ami, « toute cette beauté que je n’aurais jamais pu voir ! » La ville, avec toutes ses promesses, semblait vibrer avec une énergie nouvelle, comme si elle accueillait son éveil. C’était un signe, une affirmation de vie.

« L’aventure ne fait que commencer, » ajouta-t-il avec conviction, prêt à embrasser cette nouvelle vie qui l’attendait.

Cette histoire nous invite à la réflexion sur le pouvoir de la résilience humaine. Quelles que soient nos peurs, il est possible de trouver la force de les surmonter. N’hésitez pas à partager vos pensées sur cette œuvre ou à découvrir d’autres récits inspirants de son auteur.

  • Genre littéraires: Psychologique, Drame
  • Thèmes: agoraphobie, peur, solitude, courage, introspection
  • Émotions évoquées:angoisse, espoir, résilience, détermination
  • Message de l’histoire: La véritable force réside dans la capacité à affronter et à surmonter ses peurs.
Agoraphobie Et Peur Du Vide| Agoraphobie| Psychologie| Peur| Affrontement| Courage| Solitude
Écrit par Lucy B. de unpoeme.fr

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