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Les Larmes de l’Aube

Dans le silence fragile d’un matin naissant, ‘Les Larmes de l’Aube’ évoque la lutte poignante d’une âme perdue, hantée par les souvenirs douloureux qui tissent la toile de notre condition humaine. Ce poème explore le poids des regrets et la quête désespérée de lumière au cœur de l’obscurité.

L’Aube de la Rédemption Éteinte

Aux premières lueurs d’un jour incertain,
Quand la ville, encore privée de ses élans, dormait,
Une ombre vagabonde, égarée en son destin,
Se dressait, fragile, sur le seuil d’un renouveau muet.
C’était l’Âme, en quête de rédemption,
Qui, sous le voile d’un lever de soleil timide,
Se perdait dans les reflets d’un passé en perdition,
Traînant en son cœur le fardeau d’un rêve avide.

Au réveil d’un monde où l’espoir se dérobait,
L’Âme marchait, solitaire, sur les pavés oubliés,
Chaque pas résonnant d’un écho de regrets,
Tel le soupir d’une histoire dont l’ombre se délitait.
Dans les ruelles endormies se glissait un murmure,
L’écho des souvenirs douloureux qui transpercent les cœurs,
Une mélodie ancienne, soufflée par la nature,
Telle une complainte funeste dévoilant ses douleurs.

Elle se souvenait d’un temps révolu, éclatant jadis,
Où la vie offrait mille promesses en songe doré,
Mais les jours s’étaient mués en une errance où cisait
La flamme vacillante d’un bonheur forcé d’égarer.
Le souvenir d’une amitié jadis sincère,
D’un amour infini oublié par les caprices du destin,
Lui revenait en rêves en une vision amère
Et laissa en sa chair la trace d’un serment divin.

Dans le silence de l’aurore, elle revivait ce jour,
Où, par-delà les remparts d’un temps irrévocable,
Une voix douce, un éclat de vie, en un murmure,
L’avait appelée à la lumière d’un horizon inévitable.
Mais l’Amour, ce mirage aux reflets dorés,
S’était mué en épines et d’amertume fûmes,
L’enchaînant à ses regrets, fardeau de pensées noires,
Telle l’ombre persistante d’un malheur qui s’allume.

Dans la splendeur grise d’un lever de soleil hésitant,
L’Âme, égarée, se souvint d’un chemin autrefois en fleur,
D’un temps où la vie, en sa mouvance triomphante,
Embrassait l’espoir, en effaçant toute douleur.
Mais l’horloge de la fatalité, aux aiguilles impitoyables,
Avait scellé le destin de ces rêves haletants,
Laissant place à l’amertume des regrets inéluctables,
Et à la mélancolie d’un pas devenu pesant.

Une voix, surgissant du passé des heures assombries,
L’invita à contempler le reflet de ses propres errances,
Dans les eaux calmes d’un lac où s’éteignent les nuits,
Révélant en son sein le miroir de ses défaillances.
« Souviens-toi, Âme, des temps de splendeur, » murmurait le vent,
« De ces instants où la vie t’offrait une douce clarté,
Avant que la douleur ne s’immisce dans ton tempérament,
En gravant dans tes veines l’amertume de la réalité. »
Alors, elle écoutait, le cœur en proie à la tempête,
Se rappelant le visage d’un être jadis précieux,
Dont le regard, empli de tendresse, laissait une empreinte muette
Et transformait les doutes en une lueur douloureuse.

Sur le pont d’un souvenir, le temps se faisait complice
De son errance, répétant inlassablement le refrain
D’un chant de regret qui, à l’ombre de l’aube factice,
Faisait s’effacer les rêves en un voile chagrin.
Les pavés, marqués par les pas d’êtres égarés,
Gardaient en leur sein les traces d’un passé tourmenté,
Où la beauté se mêlait aux ombres d’un destin brisé,
Et où chaque souffle rappelait l’impossibilité d’être complet.

Au détour d’une artère abandonnée, elle rencontra
Un vieillard aux yeux perçants, empreints de mélancolie,
Dont la voix, comme un vieux livre dont la page se ploqua,
Chantait les vérités amères d’une vie sans harmonie.
« Ô toi, Âme en quête, oseras-tu te souvenir? »
Interrogea-t-il, d’une intonation empreinte de savoir,
« Que les regrets du passé sont aussi lourds à assumer
Que le poids de l’ombre accoudée aux portes du noir? »
L’Âme, hésitante, répondit en un murmure étouffé,
« J’ai vu le temps dérober toute lueur de mes jours
Et chaque instant de bonheur, désormais, me semble brisé,
Laissant un sillage de douleurs qui alourdit mon retour. »

Le vieillard, dans un geste empreint de compassion,
Lui dévoila alors la souffrance d’un cœur déchiré :
« Jadis, aux prémices de l’innocence en effervescence,
J’ai traversé le tumulte d’un amour effacé.
Mais le destin, en sa cruauté, a choisi de ternir
Les reflets d’un bonheur unique en un naufrage sublime,
Laissant, sur le chemin, le souvenir d’un désir,
Que ni le temps ni l’oubli ne sauraient ramener en rime. »
Ainsi, par le biais de cette triste confession,
L’Âme retrouva, par la voix du vieillard égaré,
Les échos d’un passé d’innocence en perdition,
Qui jadis a marqué son âme d’un sombre et dur baiser.

Sous un ciel d’ambre et d’or naissant,
Les images se succédaient en un flot de douleurs :
La silhouette d’un ami perdu, frôlant le temps,
L’ombre fugace d’un amour transformé en pleurs.
La ville, sommeillant encore, semblait se souvenir
Des échos d’un rire jadis vibrant en ses artères,
Et l’Âme, en quête d’un pardon qu’elle ne sait recueillir,
Avait pour seule compagne un destin aux allures amères.

Au cœur des ruelles, chaque pierre, chaque arbre,
Témoignait la lutte incessante contre un sort implacable,
Où la condition humaine, fragile et instable,
Se heurtait aux vents cruels d’un monde inévitable.
Les lueurs caressaient les façades d’un passé endormi,
Révélant, en filigrane, l’éternelle danse des regrets,
Et l’Âme avançait, lourde, sur ce sentier qui l’unit
À tous ces instants décisifs, à ces heures de regrets.

« Souviens-toi, dit-elle en un monologue intérieur,
De ce temps où la vie brillait comme une étoile filante,
Où les rêves s’élevaient avec l’ardeur d’un feu immonde,
Avant que la cruauté du destin ne foule tes paliers à toute heure. »
Ces mots, résonnant dans le vide de son existence,
Etaient l’ultime refrain de sa quête vaine et désolée,
Où chaque souvenir douloureux, chaque trahison du temps,
Accentuait le fossé entre son présent épuisé et un avenir effacé.

Dans ses errances solitaires, l’Âme chercha à se résoudre
À une ultime rédemption, à un pardon maladroit,
Mais trouvant seulement la brume d’un rêve qui se dérobe,
Et l’amertume d’un regret coupé aux ailes de la joie.
Elle s’imaginait, le regard baissé vers son passé,
Comme une actrice perdue dans le théâtre du chagrin,
Rappelant à son cœur déchiré, l’insistance d’un passé
Où les espoirs abandonnés s’effilochent en un triste écrin.

La ville, en ce superbe lever de soleil, se faisait l’écrin
D’un destin qui, inexorable, le destin scella,
Tels les vers d’un poème funeste dont la rime se devine
Dans la cruauté des instants que le temps ne pardonna.
Au détour d’une rue, l’ombre d’un souvenir irrésolu
Danse encore, inlassable, dans la lumière vacillante,
Offrant à l’Âme en quête une vision d’un temps confus,
Où chaque minute était un adieu, chaque aurore un défi tremblant.

Les heures s’écoulèrent dans une lente succession de regrets,
Chaque minute s’imprégnant d’un parfum d’amertume,
Et l’Âme, assise sur le seuil d’un pont aux lourds secrets,
Contemplait l’écho du passé en un regard des cendres d’enclume.
« Ô destin cruel, pourquoi t’acharner à ravager
Les vestiges d’un bonheur jadis, éclatant d’émotions?
Pourquoi dérober à l’homme toute la flamme sacrée,
Le condamnant à errer, prisonnier de ses propres passions? »
Ses paroles, s’échappant comme un murmure désespéré,
Trouvaient en l’air un écho, une résonance infinie,
Mais l’univers, indifférent à tant de douleurs égarées,
Continuait son cours, impitoyable, à l’infini.

Ce matin-là, lorsque le soleil parut le plus timide,
L’Âme fut saisie d’un ultime soupir, comme un adieu,
À ces années écoulées où l’espoir était une ride,
Sur le front d’un destin d’homme, voilé de bleus aveux.
La lumière, lente, piétinait dans l’ombre de ses regrets,
Effleurant les traces d’un passé qui ne saurait renaître,
Et chaque rayon semblait écrire, en langage discret,
L’histoire d’un cœur en exil, condamné à jamais à s’entêter.

Dans cette ville en sommeil, où chaque pierre murmure
Les secrets d’un temps perdu, empli de mélancolie,
L’Âme, désormais lasse, voyait en la lumière pure
L’image d’un avenir effacé, d’une illusion en survie.
Elle sauta sur le quai d’un vieux quai déserté,
Où les souvenirs s’entremêlaient comme les rafales du vent,
Et, dans le silence d’un matin empreint de fatalité,
Elle laissa parler son cœur, se livrant à ses tourments.

« Ô toi, moi-même, qui erras dans le labyrinthe des regrets,
Ne peux-tu voir que ta route fut tracée de douleurs?
Chaque pas, chaque soupir, chaque larme en secret
A dessiné le chemin d’une fin, d’un ultime malheur. »
Ses mots se fondirent dans le murmure de la ville endormie,
Comme un aveu sincère, une prière à la solitude,
Et dans le fracas des horloges marquant l’instant que fuit,
Elle comprit que rien ne pouvait sauver son existence rude.

Les ruelles se paraient de la pâleur d’un soleil naissant,
Mais l’ombre du passé restait accrochée à son être,
Comme la trace indélébile d’un souvenir obsédant,
Qui, à chaque battement de cœur, venait à nouveau paraître.
Le vieillard, témoin muet des errances de cette âme,
Observait, silencieux, le drame d’un destin impitoyable,
Et, dans le vent qui glissait sur les pavés sans flamme,
Il sut que l’issue serait funeste, celle d’un rêve désespérable.

Dans un ultime monologue, l’Âme déclara son sort,
« La rédemption, semble-t-il, se cache au-delà du voile,
Mais chaque tentative pour gravir cet escalier mort
S’est heurtée, implacable, au jugement de l’étoile. »
Ses yeux, ternes et lourds d’un chagrin infini,
Regardaient l’horizon comme en quête d’un salut,
Mais l’aube, dans son inexorable course, trahissait la vie
D’un être condamné à errer, volontairement perdu.

Au fil des heures, le paysage se mua en un théâtre d’ombres,
Où la lumière se faisait pâle, et le ciel s’assombrissait,
Tandis que les échos du passé, tels des spectres sombres,
Rappelaient l’illusion d’un bonheur que le temps ravissait.
L’Âme, en proie à ce naufrage intérieur sans fin,
Avait épuisé les forces de son long combat contre le devenir,
Et dans le regard de la ville, empreint d’un froid divin,
Elle vit se sceller l’ultime verdict de son malheur à venir.

Finalement, alors que le crépuscule se glissait dans la ville,
De même qu’un voile lugubre recouvrant un rêve éteint,
L’Âme, las de sa quête et des combats infinis,
S’effondra sur les marches d’un destin fatidique et chagrin.
La lumière mourante effleurait doucement ses traits,
Témoignant d’un passé hurlé par les vents du désespoir,
Tandis que ses yeux, désormais perdus dans l’obscurité,
Refusaient de contempler l’horizon d’un nouvel espoir.

Ainsi s’acheva, en un cri silencieux et désolant,
Le voyage d’une âme égarée, assoiffée de rédemption,
Dont chaque effort pour vaincre les regrets oppressants
S’était soldé par une fin tragique, dénuée de pardon.
La ville endormie, bercée par les lueurs mourantes du jour,
Garda en son cœur la trace funeste d’une quête vaine,
Et, dans la froideur d’un ultime adieu sans retour,
Les ombres s’étendirent, annonçant la fin d’une existence humaine.

Au final, dans le silence d’un matin sans délivrance,
La rédemption se révéla inaccessible, comme une chimère,
Et l’Âme, trop meurtrie par les affres de sa souffrance,
Laissa échapper son dernier souffle, comme une prière.
Les souvenirs douloureux se consumèrent en un flot de larmes,
Emportant avec eux la lumière virtuelle d’un être autrefois aimant,
Tandis que la ville, témoin impassible de tant de drames,
Succombait à la tristesse d’un destin lancé dans l’abîme déchirant.

L’aube fut enfin engloutie par l’obscurité inflexible de la nuit,
Et dans ce déclin silencieux, nul mot ne vint consoler
Les regrets gravés à jamais sur ce cœur en fuite,
Ni la douleur de l’âme trop longtemps condamnée à pleurer.
C’est ainsi que s’achève l’histoire d’une quête vaine,
Où chaque espoir effleuré n’était que mirage funeste,
Et dans l’ultime étreinte de la désolation soudaine,
Le destin de l’Âme se scella, triste et irréversible, en une fin sinistre et céleste.

À travers cette exploration poétique, nous sommes invités à réfléchir sur nos propres chemins, à reconnaître les ombres du passé et à embrasser les leçons que chaque regret peut offrir. Peut-être que la véritable rédemption réside dans l’acceptation de notre humanité, malgré ses imperfections.
Regret| Condition Humaine| Rédemption| Souvenirs Douloureux| Lever De Soleil| Poème Sur Les Regrets| Fin Triste
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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