non embrouillÃĐs par les gÃĐomÃĐtries,
pour dÃĐformer les dimensions dans nos poches,
peindre des imaginations dans l’air,
nÃĐs pour dÃĐchirer la persuasion
de nos visages, Ã connaitre
que nos parents parlent à la peur.
Dans quel rÊve nous nous endormons,
le jour trop dÃĐcouvert pour s’y fier, ou la nuit
oÃđ nous avons tout vu auparavant?
Le paradis est comme on s’en souvient.
Nous n’y sommes ÃĐtrangers nulle part.
Nous sommes seulement perdus parmi les dÃĐrangements,
mais le vent nous ramÃĻne l’odeur de la maison.
Le matin nous est toujours inconnu.
Nous devons y rÃĐapprendre la sieste de chaque objet.
Mais parfois, on ne se souvient plus
de la façon avec laquelle nous avons ÃĐtÃĐ pliÃĐs,
N’attendant que l’image dans le miroir
puisse s’ÃĐvaporer, dans l’espoir de revenir
à notre ÃĐtat ââd’origine
ÃĐtincelante agitÃĐe dans notre moelle.
En tous ces yeux lâÃĐlixir, mais pourquoi
l’in-naturel ne veut pas nous tourner le dos
et pourquoi, dans la grÃĒce du dÃĐjà -vu
nous sommes en chemin vers nous-mÊmes?
Si vous avez attachÃĐ vos chaussures ensemble
Rien de pire n’arrivera autour
que de prendre un taxi et de penser
que vous allez rÃĐellement quelque part.
Je ne peux pas effacer la mÃĐmoire du vol,
la prise de conscience d’un puma,
la transluciditÃĐ d’une feuille.
Je me souviens des atomes blottis
dans un bouclier macÃĐdonien,
au milieu d’une rÃĐbellion sur l’ÃĐpÃĐe de Baybar,
rien de trop exquis à supporter.
Puis je me souviens en prÃĐtendant
que je serais surement enterrÃĐ ici.