Le poème ‘Les Amours, Ix’ de Clovis Hesteau de Nuysement invite à une réflexion profonde sur le pouvoir de l’œil, considéré comme un miroir de l’âme. Écrit au XVIIe siècle, l’œuvre utilise des métaphores riches pour explorer les thèmes de la passion, de la beauté et de l’art amoureux. Cette poésie, emblématique de son époque, reste une magnifique célébration de l’amour.
Œil, bel œil, ornement des hommes et des dieux, Œil qui ciel, terre, et mer, d’un seul clin illumine : Œil duquel ce grand œil qui luit par la machine,
Emprunte chaque jour ses beaux feus radieux,
Œil qui peut rendre clairs les enfers ténébreux, Œfl pour qui nuict et jour par l’obscur je chemine, Œil qui peut asservir toute grandeur divine,
Par l’esclair enchanté d’un rayon gracieux :
Œil bel œil qui bruslez et nourissez mon ame, Œil bel œu qui dardez mainte amoureuse flame :
Au plus profond de moy esgarant ma raison,
Si vous m’avez blessé servez moy d’un
Achille,
Si estes mon venin d’un scorpion utile,
Faisant naistre en mon mal ma propre guarison.
En conclusion, ‘Les Amours, Ix’ nous pousse à réfléchir sur l’impact de nos regards et des émotions qu’ils véhiculent. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de cet auteur fascinant et à partager vos impressions sur ce poème plein de résonances affectives.