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À Auguste Pointelin

Le poème ‘À Auguste Pointelin’ d’André Lemoyne, extrait de ‘Chansons des nids et des berceaux’, évoque la lutte de l’artiste face à l’industrialisation. À travers des vers riches en images, Lemoyne offre une réflexion sur la relation entre l’artiste et la nature, célébrant le paysagisme dans un siècle marqué par le progrès. Ce poème incarne l’esprit créatif de son époque et continue d’inspirer ceux qui chérissent la beauté des paysages.
Dans un siècle de fer, de houille et de vapeur,
La vie est rude, hélas ! pour le paysagiste.
Si la gloire est souvent un mirage trompeur,
La foi ne s’éteint pas dans un vrai cœur d’artiste.
Par toutes les saisons et sur tous les chemins,
Avec tes gros souliers à semelles ferrées,
Tu t’en vas, sac au dos, loin des regards humains,
Voir s’éveiller les fleurs des berges ignorées.
Sur les coteaux pierreux, sous les joncs des marais,
Tu sais vivre au grand air de la franche nature,
Et, dans le demi-jour des antiques forêts,
De magiques lueurs éclairent ta peinture.
Libre comme l’oiseau, sans t’égarer trop loin,
Ainsi que Bonington, Constable et le vieux Crôme,
Tu fais un champ de blé, de trèfle ou de sainfoin,
Une mare qui dort, un simple toit de chaume ;
Et si Jacques Ruisdael, le maître d’autrefois,
Au soleil des vivants se réchauffait encore,
Son regard aimerait les grands ciels que tu vois
Dans le calme des soirs et les réveils d’aurore.
Extrait de:
Chansons des nids et des berceaux (1896)
Ce poème est une invitation à redécouvrir la nature et la passion artistique. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’André Lemoyne et à partager vos pensées sur sa vision unique du monde.

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