Dans l’écho silencieux des âges passés,
Parmi les souffles du vent qui murmurent sans cesse,
Réside une mélodie oubliée, doucement caressée,
Par les mains du temps, dans une étreinte tendresse.
Les récits des mondes oubliés
Au commencement, quand la terre était jeune et vierge,
Des histoires naquirent, à la lueur des étoiles.
Ces récits, tissés d’or et d’ombres, en berce de verbe,
Voguent sur les flots de l’oubli, voiles après voiles.
Dans les forêts profondes où les arbres parlent,
Aux rivières chantantes, aux montagnes qui veillent,
Les échos de ces mondes s’enlacent et déballent,
Les secrets anciens, que le temps émerveille.
Sous la voûte céleste, en un tableau vivant,
La nature se fait muse, inspirant l’âme éveillée.
Chaque roc, chaque feuille, en son sein ravissant,
Abrite une histoire, dans l’écrin de la réalité.
Les saisons dessinent, sur le canevas du monde,
Des fresques mouvantes, aux nuances infinies.
Le cycle de la vie, dans son élan féconde,
Chante la beauté de l’existence, dans sa symphonie.
L’homme, cet explorateur des profondeurs intimes,
Voyage à travers les pages du temps, insatiable.
À la quête de sens, au-delà des abîmes,
Il déchiffre les étoiles, dans un désir indomptable.
Il écrit son histoire, dans l’encre des jours,
Sur le parchemin du destin, éphémère et ancien.
Chaque rêve, chaque peur, dans un ballet toujours,
Se dévoile sous sa plume, en un jeu serein.
Mais par-delà les rires, les pleurs, et les guerres,
Les récits des mondes oubliés murmurent encore.
Ils invitent à écouter, à voir sous la pierre,
Les vérités cachées, les trésors d’aurore.
Dans le silence des bibliothèques endormies,
Où le papier sent le temps et l’histoire,
Les mots des ancêtres, tels des phares dans la nuit,
Éclairent le chemin, vers la mémoire.
Ces récits, tels des rivières sous la glace,
Courent sous le sol de nos certitudes.
Ils nous parlent de courage, d’amour, d’espace,
De la fragile beauté de l’existence et de sa plénitude.
Au seuil de l’avenir, nous sommes les héritiers,
Des légendes perdues, des sagesses ancestrales.
À nous de tisser, dans le fil d’argent des prières,
Les histoires nouvelles, pour les âges futuraux.
Le monde se réinvente, sous nos yeux émerveillés,
Mais les anciens récits, en leur coeur, ne vieillissent jamais.
Ils nous rappellent d’où nous venons, ce que nous avons laissé,
Pour nous guider vers ce que nous pouvons, un jour, espérer.
Que chaque pas, chaque souffle, dans ce voyage qu’est la vie,
Soit une note dans la symphonie des âges.
Que notre passage sur terre, loin d’être un simple cri,
Soit une histoire digne des plus beaux ouvrages.
Ainsi, sous les étoiles, guidés par notre quête d’absolu,
Nous marchons, porteurs des récits des mondes oubliés.
Dans le murmure du vent, l’écho de l’inconnu,
Nous trouvons notre place, dans l’immensité du passé réinventé.
Pour finir, que nos vies soient des poèmes,
Écrits avec passion, avec lueur dans l’âme.
Que nous soyons les auteurs de ce système,
Où chaque histoire racontée devient une flamme.
Et quand viendra le temps de fermer le livre,
Que ces mots, ces échos, ces souvenirs,
Comme des étoiles dans le ciel de nos vies, brillent,
Témoignages éternels de notre désir de vivre, de rire, et d’aimer.
Dans le silence des nuits, dans l’éclat des jours,
Les récits des mondes oubliés nous encerclent.
Tels des veilleurs, ils gardent l’entrée de nos tours,
Invitant à la réflexion, à l’exploration de chaque cercle.
Ainsi se conclut, sur une note d’espoir et d’unité,
Ce voyage à travers les âges, les pensées, les émotions.
Les récits des mondes oubliés, dans leur majestuosité,
Nous offrent une leçon sur la langue, la vie, et nos propres notions.