La fête des contes, récits et légendes
Dans le creuset du temps, où se mêlent les heures,
Il existe un jardin, éden de mille couleurs.
C'est là que naissent les contes, récits, et légendes,
Sous la garde attentive des muses aux voix si tendres.
Au commencement fut le Verbe, source première,
Par lui, les mondes naquirent, d'une lumière altière.
Il tisse dans l'abîme un voile de mystère,
Chaque mot un univers, chaque silence une frontière.
Dans ce jardin luxuriant d'histoires innombrables,
Les fleurs parlent aux vents, en langages admirables.
Chaque pétale une histoire, chaque épine un défi,
Une odysée de l'âme, où chaque rêve prend vie.
Les arbres, ces sentinelles de l'éternel printemps,
Chuchotent à qui sait entendre, les secrets du firmament.
Leurs feuilles, comme des pages, se tournent au gré du vent,
Narrant des épopées, où le courage défie le temps.
L'eau, miroir de nos âmes, reflète les désirs cachés,
Sur son lit coulent des poèmes, en flots jamais lassés.
Chaque goutte, une larme versée pour l'amour, la liberté,
Dans ce lac, les cœurs trouvent écho, jamais oubliés.
Sous la voûte céleste, où dansent étoiles et comètes,
L'inspiration puise sa force dans la beauté de la quête.
L'univers entier se déploie, toile de maître inachevée,
Chaque étoile, une note dans cette symphonie élevée.
La nuit, en son manteau d'ombres et de mystères,
Cache en son sein des trésors, des vérités à déterrer.
Dans le silence, entendons la musique des sphères,
L'invisible devient palpable, l'obscur éclairé.
Entre les lignes de cette fête, dans les marges de l'éther,
Se cache le fil d'Ariane, menant aux jardins d'hier.
À travers labyrinthes de mots et forêts de métaphores,
Se dévoilent des vérités universelles, trésors.
Car chaque conte, chaque récit, chaque légende,
Est un miroir de l'âme, où chaque cœur s'entende.
Ils parlent de quêtes, de luttes, d'amours immortelles,
De la condition humaine, avec ses joies et ses querelles.
Dans cette célébration des histoires ancestrales,
Respire l’espoir, flambeau dans les ténèbres fatales.
Apprenons des épopées du passé, richesses éternelles,
Intemporelles leçons, guidant telles des étincelles.
En conclusion de ce voyage au cœur des âges,
Le verbe, en sa puissance, transcende les orages.
Il révèle la profondeur de l'existence, sa beauté, sa complexité,
Invitant à réfléchir sur la vie, l'humanité, dans toute sa diversité.
Ainsi se termine la fête des contes, récits et légendes,
Où chaque mot tissé d'espoir, de rires, et de pleurs se mêle.
Que cette ode aux histoires avive la flamme en vos âmes,
Pour écrire, rêver, aimer, dans l'infini ballet des mots.