Les ombres de l'attachement
Dans la voûte céleste, où les rêves prennent naissance,
Se dessine, à l'horizon, une aube de silence.
L'aube, berceau des murmures et des espérances,
Déploie ses voiles au vent, empreintes de luminescence.
Sous le prisme de la vie, chaque instant est une éternité,
Où s'entrelacent, avec finesse, les fils de la destinée.
Pourtant, dans le creuset du temps, l'homme oublie souvent
Que chaque battement de cœur est un chant, un mouvement.
Les ombres de l'attachement, fines silhouettes en contre-jour,
Dansent au rythme des passions, dessinant leur parcours.
Elles se frayent un chemin à travers le voile des illusions,
Cherchant la lumière, épris d'une insatiable fascination.
Au fil des saisons, sous un ciel aux mille couleurs,
La nature offre son spectacle, un hymne aux créateurs.
Les feuilles, en leurs ballets, murmurent aux vents des secrets,
Des histoires d'amour éternel, de pertes et de conquêtes.
Dans le jardin de l'existence, les fleurs de l’attachement
Éclosent en silence, nourries par nos rêves et nos tourments.
Éphémères beautés, elles se dressent, fières et vaillantes,
Defiant le temps, dans une résilience éloquente.
Les ombres s'allongent, s’effacent, puis renaissent,
Comme les vagues sur le rivage, sans cesse elles se dressent.
Elles portent en elles les histoires des âmes entrelacées,
Des liens tissés d'amour, de douleur, et de beauté.
Les rires et les pleurs, échos de notre humanité,
Résonnent dans l'air, telle une mélodie de liberté.
Ils parlent de la joie et de la tristesse, enlacées,
De la dualité de l'existence, et de sa précieuse fragilité.
Le temps, tel un peintre, avec ses ombres et ses lumières,
Dessine sur le toile du monde, les contours de notre éphémère.
Chaque instant, chaque souffle, est une œuvre d'art,
Un fragment d'éternité, gravé au plus profond de nos regards.
Les ombres de l'attachement, reflets de nos âmes vagabondes,
Nous invitent à danser, dans un monde sans limites ni frontières.
Elles nous murmurent, dans le souffle du vent, des vérités profondes,
Sur la beauté de la vie, dans sa complexité et sa simplicité éphémère.
Laissons donc nos cœurs s'ouvrir à l'infini des possibles,
À la passion, à l'amour, à la douceur ineffable des instants fragiles.
Que nos vies soient peuplées de rêves, et nos rêves de réalités,
Dans l'étreinte des ombres de l'attachement, en toute liberté.
Dans la quête incessante du bonheur, dans le tumulte de l’existence,
Les ombres nous rappellent, avec douceur, l'importance de la présence.
Elles nous enseignent que dans la danse délicate de la vie et de la mort,
L'attachement est une lumière, un phare dans la nuit, un trésor.
Et dans le silence de la fin, quand les mots se taisent,
Que reste-t-il, sinon l'écho de nos âmes, dans une dernière caresse ?
Nos ombres s'entrelacent, dans un ultime ballet,
Témoins silencieux de notre humanité, sous le ciel étoilé.
Les ombres de l'attachement, voyageurs au long cours,
Nous offrent, à chaque instant, des leçons d'amour.
Apprenons à les écouter, à les observer, avec tendresse,
Car elles détiennent les clés de notre propre sagesse.
Ainsi, dans la symphonie de la vie, aux mille et une mélodies,
Les ombres de l'attachement dessinent notre odysée.
Elles nous invitent à embrasser, avec courage et audace,
La lumière et les ténèbres, dans une éternelle danse.
