Le sonnet ‘Contre L’Ingratitude des Hommes’ d’Albert Babinot offre une réflexion poignante sur l’absence de reconnaissance humaine envers les merveilles de la nature et les bienfaits divins. Écrit à une époque où les valeurs spirituelles étaient primordiales, ce poème incite le lecteur à réévaluer sa gratitude envers tout ce qui l’entoure. L’auteur dépeint un tableau riche en images qui illustrent le luxe offert par la terre et les cieux, tout en exprimant sa désolation face à la négligence humaine.
O ciel vouté qui la terre bien heures,
O feu sans poix agilement leger,
O air humide, o vent prompt messager,
O large mer qui la terre ceintures,
O terre riche, ô qui ton doz peintures
De vers thesors pour l’homme soulager,
Bois, pres, champs, eaux, que pour nous arranger,
Nature essay’ de mille architectures,
Quand vous verrez que les ingrats humains
Ne donront plus louanges ordinaires
A
JESUS
CHRIST, pour les biens de ses mains :
Vous
Ciel, feu, air, et toy vent navigueur,
Toy mer, toy terre, et bois, près, champs, rivieres,
Deniez leur l’ancienne faveur
Ce sonnet nous invite à méditer sur notre propre ingratitude et à redécouvrir la beauté de notre environnement et les dons de la vie. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Albert Babinot et à partager vos réflexions sur ce poème intemporel.