back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

La Cigale et la Fourmi

À travers ‘La Cigale et la Fourmi’, André Lemoyne nous plonge dans une scène pastorale où la légèreté de la vie côtoie les réalités du travail acharné. Écrite à la fin du 19ᵉ siècle, cette œuvre évoque des thèmes universels tels que le plaisir, le dévouement et les choix de vie. Découvrez comment ce poème résonne encore aujourd’hui dans notre rapport au travail et aux plaisirs éphémères.
LA CIGALE ET LA FOURMI
SUR UN TABLEAU DE H. BACON.
À Félix Jeantet.
Au mois d’août, vers la fin d’une claire vesprée,
L’ombre des grands ormeaux s’allonge dans la prée,
Et le dernier adieu des chauds soleils couchants
D’une lueur de pourpre enveloppe les champs.
On a fait la moisson. — Les gerbes amassées,
Attendant les charrois, sont par ordre entassées…
Là, tombant de fatigue au pied des gerbes d’or,
Lasse d’un long voyage, une femme s’endort ;
Une femme étrangère au pays, mal nippée,
Le corsage entr’ouvert et la jupe fripée,
Qui sans doute a roulé par de nombreux chemins
Où la ronce et l’épine ont déchiré ses mains :
Tout l’aspect d’un faux luxe et d’une aventurière,
Joueuse de guitare errant dans la poussière,
Portant son mince avoir hâtivement noué
Dans un foulard déteint que l’usure a troué.
La maîtresse du champ, la petite fermière,
Revenant au logis, l’aperçoit la première,
S’arrête entre deux seaux d’un bon lait écumant
Et fixe la dormeuse avec étonnement.
Elle est de fins sabots coquettement chaussée,
Sa blonde chevelure en chignon retroussée.
La chemise, la robe et jusqu’au tablier,
Sont d’un style rural, honnête et régulier.
« J’espère, a-t-elle dit, que cette créature
S’en ira loin d’ici pour quêter sa pâture,
Sans boire de mon lait ou manger de mon fruit,
Et doit trouver ailleurs un gîte pour la nuit. »
Extrait de:
Chansons des nids et des berceaux (1896)
Ce poème invite à réfléchir sur la dualité de la vie entre l’insouciance et l’effort, incitant les lecteurs à explorer davantage les œuvres d’André Lemoyne ou à partager leurs propres réflexions sur ce sujet.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici