back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

L’Éternel Regret

Dans ‘L’Éternel Regret’, le lecteur est plongé dans un univers poétique qui explore la quête d’un artiste pour capturer l’inaccessible beauté de l’amour. Entre nostalgie et désir, ce poème tragique nous rappelle combien la création artistique peut être intimement liée à la douleur et à l’absence.

L’Éternel Regret

I
Dans l’ombre antique d’un temple oublié,
Vit un peintre errant, le cœur tourmenté.
Son âme enfiévrée par l’ardeur de son art,
Voulait transcender le temps, l’effacer par part.
Il parcourait les sentiers d’une vie incertaine,
Cherchant l’inspiration aux confins de la peine.

II
Sous les voûtes séculaires, aux reflets de marbre,
Où l’écho des prières doucement se laboure,
Il rencontra, au trépas d’un jour funeste,
Une muse chimérique que l’existence leste.
Elle, ombre insaisissable aux traits d’une grâce,
Brillait comme un astre dans le silence qui s’embrasse.

III
« Ô féminin secret, source de ma passion, »
Lui souffla-t-il, noble en quête d’extase et raison,
« Viens t’unir à mon esprit en douce errance,
Et que mon pinceau grave en toi l’ultime romance. »
Mais hélas ! L’amour ainsi, défendu par le destin,
Sembloit condamné aux détours d’un chemin incertain.

IV
Dans le cœur du temple, aux murs couverts de lierre,
Chaque pierre racontait le souvenir des poussières.
Le peintre, ébloui par la splendeur de ce lieu,
Peignait la muse en rêve, aux tons d’or mystérieux.
Ses toiles, emplies d’une lumière irréelle,
Révélaient un amour pur au charme intemporel.

V
Les jours s’écoulaient, rythmés par labeurs et pleurs,
Tissé l’un dans l’autre, tissant mystère et ardeur.
Sa palette, enivrée des reflets de son espoir,
Déployait sur la toile, son âme en désespoir.
Mais l’amour impossible, né dans l’ombre du temps,
Portait en lui l’amertume d’un sort déchirant.

VI
Aux confins du sanctuaire, là où la nuit se retire,
La muse, invisible, continuait à le séduire.
Tel un mirage infini se fondant en son art,
Elle hantait ses visions de son regard hagard.
« Ô toi, douce apparition, guide mon destin,
Fais de mon tableau ultime le chant d’un chagrin. »
Ainsi, murmurait-il aux échos du passé,
Espérant en vain voir sa muse consoler.

VII
Chaque nuit, aux flancs sereins de dalles ancestrales,
Le peintre, en proie aux songes, offrait ses arabesques vitales.
Il évoquait par son pinceau l’ombre de ses désirs,
Tissant avec le temps l’espoir d’un tendre avenir.
Mais le vent portait en lui l’écho d’une vérité cruelle :
L’amour se refusait, mortel et d’une mort éternelle.

VIII
Sous les lueurs d’un crépuscule aux teintes ambrées,
Ses mains, tremblantes encore, forgèrent ses œuvres sacrées.
« Viens, spectre d’un rêve, et fais vibrer mon âme, »
Implora-t-il dans le silence, meurtri par un drame.
Pourtant, la muse restait, en silence, indéchiffrable,
Gardienne d’un destin que nul ne pouvait altérable.

IX
Les jours se mêlaient aux nuits dans un ballet funèbre,
Chaque trait, chaque nuance, portait l’empreinte superbe
D’un amour inassouvi, où le cœur et la raison
S’achevaient en un soupir d’absolue désolation.
Au détour des alcôves, aux recoins d’un sanctuaire,
Le peintre cherchait en vain un écho à son mystère.

X
Dans ce temple opulent, l’oubli douce et tenace
S’insinuait peu à peu, tel un poison qui embrasse
Les esprits égarés par la rêverie excessive,
Traînant le peintre au bord d’une chute tragique et intrusive.
« Ô muse, dis-moi en secret l’issue de mon errance,
Car en ton absence, se meurt mon ultime espérance. »
Mais nul répit, nul secours ne vint apaiser son cœur,
Car l’amour impossible se scellait par la douleur.

XI
Alors, vint la nuit d’hiver, froide et implacable,
Où le destin se joua d’un sort inévitable.
Le temple s’emplissait d’un silence déchirant,
Et le peintre, las, avançait, l’âme en errant.
Sous le regard des dieux endormis, il implora son sort
Dans des vers d’amertume qu’il offrait sans remords.

XII
« Ô temps, impitoyable maître de nos vies en pleurs,
Laissez-moi, je vous prie, suspendre ces funestes heurs ;
Car mon amour se meurt en l’ombre d’un vieux sanctuaire,
Où la muse s’est envolée, légère comme l’éther. »
Mais le destin, cruel, dans un dernier élan barbare,
Fit s’effacer la trace d’un amour au charme rare.

XIII
La muse, spectrale, s’effaçait en brumes légères,
Laissant le peintre seul, face à des chimères.
Sous le regard du ciel, il peignait son dernier adieu,
Mariant l’encre de la douleur aux larmes des cieux.
« Ô toi, amour impossible, funeste et souverain,
Renonce à m’enchaîner en ces larmes de chagrin. »
Mais le verbe de la fatalité n’avait point d’écho
Dans le cœur meurtri, condamné à l’éternel fléau.

XIV
Ainsi s’accomplit la quête d’un être égaré,
Dont l’inspiration fut le théâtre d’un rêve sacrifié.
Dans les vastes couloirs d’un temple aux âmes silencieuses,
Il offrit son art aux yeux d’une foule mystérieuse.
Chaque tableau était un cri, une prière, une plainte,
Pareil à l’ultime esquisse d’une passion éteinte.

XV
Les pierres du vieux sanctuaire, témoins de sa douleur,
Gardaient en elles le secret de son amour vainqueur.
Chaque sculpture, chaque fresque, relevait la trace
D’un peintre dont le destin fut l’incarnation d’un disgrâce.
« Ô muse jadis chère, qui illumina mon existence,
Reviens, ne laisse point s’éteindre ta subtile présence. »
Mais la vie, dure et cruelle, exilait en son silence
Le souvenir d’un rêve, victime de l’indifférence.

XVI
Au zénith de son œuvre, le cri de ses aspirations,
Resplendissait en une myriade d’émotions.
Toute vie en un instant se fondit dans l’oubli,
Et le peintre, las, s’effaça loin de ce monde qui l’ennuie.
Sur la toile finale, en des traits d’un dernier espoir,
Il grava la douleur infinie d’un amour qui doit choir.

XVII
Les ombres s’allongèrent, tel un rideau sur l’âme,
Et l’artiste, consumé par l’indicible flamme,
Lança son ultime tableau aux abîmes du silence,
Où résonnait l’écho d’une triste révérence.
« Adieu, doux mirage, qui berçait mes heures de liesse,
Adieu, source perdue de mon inaltérable faiblesse. »
Dans l’adieu vibrant, son cœur se confondait,
Là, dans la douleur, son destin se scellait.

XVIII
Les pierres du temple, en un dernier soupir,
Accueillirent le regret d’un artiste à mourir.
Il erra, fantôme d’un être jadis rehaussé,
Dans les corridors du temps, en proie à l’oubli glacé.
Chaque pas résonnait d’une mélodie d’amertume,
Les échos de son art portaient la marque de l’enclume.
« Ô muse, ô tendre ombre, reviens m’offrir ta clémence,
Pour apaiser en mon cœur l’inflexible absence. »

XIX
Mais la destinée, en son insidieuse fatalité,
Avait scellé d’avance la fin de toute beauté.
Le peintre, emporté par l’onde d’un destin cruel,
S’enfonça dans les limbes d’un rêve irréel.
Les murs du temple, vastes témoins d’un temps révolu,
Avaient vu naître et mourir en silence son inconnu.
Son art, comme l’eau d’un fleuve en perpétuel mouvement,
Portait en lui l’écho d’un amour défunt et mouvant.

XX
À l’heure des adieux, quand l’aube perça le voile funeste,
Le peintre s’effondra, l’âme en détresse manifeste.
Les larmes de son regard, pareilles à l’onde implacable,
Embrassaient la stèle d’un amour devenu instable.
« Ô toi, muse irréelle, dont la lumière s’est tue,
Que ma fin soit le chant d’un amour jamais retenu. »
Dans un ultime soupir, factice prière en rimes d’or,
Son esprit se détacha, devenant un triste décor.

XXI
Et, dans l’ombre du temple, les échos s’entremêlent,
Réminiscences funèbres d’un rêve qui chancèle.
Chaque pierre, chaque stuc, se souvient d’un regard
Où, jadis, s’unissait l’âme d’un homme et d’un art.
L’amour impossible s’enfuit dans l’abîme de l’oubli,
Laissant, en sa trace, l’écho d’un cœur mourir ici.
Ainsi se conclut l’énigme d’une passion éphémère,
Où le peintre, en quête d’un amour trop sincère, se perdit en chimère.

XXII
Le vent murmure encore, parmi les ruines du temple,
Le chant d’un homme hanté par ses rêves qui s’assemblent.
À travers les âges, son nom se mêle aux regrets,
Aux vestiges d’un art, aux tristesses du secret.
Dans l’éternité des pierres, sur le marbre des souvenirs,
Son amour impossible se refuse à mourir.
Et, pour nos cœurs solitaires, en quête de beauté brisée,
L’histoire du peintre demeure en larmes éternisées.

XXIII
Ô lecteur, contemple ce récit aux teintes funèbres,
Un chant tragique, reflet des âmes éphémères.
Que l’ombre du temple et la fin amère et inévitable,
Te rappellent que la passion, malgré sa force ineffable,
Est souvent un chemin menant à l’oubli et au regret,
Un adieu silencieux où l’art se fait oubliette.
Ainsi se fane l’amour, doux et impossible espoir,
Emporté par le temps, perdant son éclat dans le noir.

XXIV
Sur la dernière strophe, le voile se déchire enfin,
Le peintre, las, s’efface, écho d’un destin chagrin.
Son âme, en une ultime et poignante révérence,
S’envole, telle une larme, vers l’indicible absence.
Dans l’ombre du temple, éternel est son adage,
Trace d’un amour impossible, gravé dans l’ouvrage.
Le temps, impassible, emporte par-delà les douleurs,
Et laisse, pour l’éternité, ce chant de tristes couleurs.

XXV
Ainsi se conclut le drame d’un cœur en quête d’art,
Dont la quête amoureuse fut le sel de son départ.
Dans le silence des siècles, son histoire résonne encore,
Murmure mélancolique d’un amour aux amers décors.
Que chaque vers, chaque mot, en sa forme alexandrine,
Réchauffe, malgré la peine, l’âme orpheline.
Car l’amour impossible, en sa tragique beauté,
Inspire à nos vies la force d’une éternelle clarté.
Et dans ce temple ancien, où le destin se fige,
Le regret du peintre, en nos cœurs, doucement s’intrige.

XXVI
Ô toi, voyageur des songes, retiens cette leçon,
Que l’amour sans retour fut nôtre ultime passion.
Là, sur l’autel du temps, s’éteint une flamme sincère,
Et le destin, impitoyable, scelle la fin de l’hiver.
Que tes yeux se souviennent de l’ombre d’un grand artiste,
Dont le cœur fut blessé par la muse insaisissable et triste.
Ainsi se mue en vers le secret d’un adieu poignant,
Un chant d’amour interdit, empli de regrets dévorants.

Fin
Dans le temple ancien, où l’âme et l’art se confondent,
Le peintre, en quête d’un rêve, à jamais se morfond.
Son œuvre, empreinte d’un amour impossible et fatal,
Reste murmure éternel d’un destin si magistral.
Les pierres, gardiennes d’un adieu aux lueurs mourantes,
Conte l’histoire d’un cœur, en silence, qui se lamente.
Et l’on se souviendra, avec une douleur infinie,
De ce tableau d’existence, de cette tragédie bénie.

Ainsi le destin se scella dans l’inéluctable fin,
Ces vers résonnent encore, tel un ultime matin.
L’amour impossible, pur effleurement de l’âme,
A consumé le peintre, aux confins d’une triste flamme.
Car chaque trait, chaque soupir, inscrit en nos mémoires,
Nous rappelle que la passion se forge en chagrins illusoires.
Ô lecteur, retiens cette histoire d’un cœur en dérive,
Où l’art devint l’écho d’une vie qui s’éteint sans dérive.
Le temple, témoin muet des songes d’un homme éploré,
Garde l’empreinte d’un amour qui ne pourra jamais renaître, damné.

En clôturant ce voyage à travers les émotions d’un cœur meurtri, ‘L’Éternel Regret’ nous invite à réfléchir sur nos propres quêtes inachevées. Chaque amour perdu et chaque espérance déchue deviennent des échos dans le couloir du temps, soulignant que même dans l’absence, l’art et la mémoire fusionnent pour créer une beauté éternelle. Que vos propres récits de vie effleurent les limites du temps et révèlent la profondeur de votre âme.
Art| Amour Impossible| Regret| Poésie| Âme| Peinture| Destin| Muse| Poème Damour Impossible| Alexandrins Classiques| Poignante| Un Peintre En Quête Dinspiration
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici