Le Sonnet XCVI d’André Mage de Fiefmelin est une exploration profonde et poignante de la condition humaine. Écrit dans un contexte où l’individu est confronté à des épreuves tout au long de sa vie, ce poème évoque les thèmes intemporels de la souffrance, de l’enfance à la vieillesse. À travers des images puissantes et évocatrices, Fiefmelin montre comment chaque étape de la vie est marquée par des douleurs inéluctables. Ce poème reste significatif pour son audace à aborder des sujets universels qui résonnent encore aujourd’hui.
Des le ventre jusqu’au tombeau
Le cours de l’homme en langueur roule.
Devers l’Enfance qui se saoule
Est rongée des le berceau.
La gale boutonne sa peau :
Sur son chef la tigne s’ampoule :
Et la fleur du ventre l’escoule (En ses humiditez) comme eau.
La
Jeunesse en
Hemorhagie,
En fleur de sang, en phrenesie,
Et en chartre tombe aisément.
Puis la vieillesse a les
Cathares
La
Toux, la
Goutte, et tremblement :
Tels sont à tous de mort les arres.
En résonance avec le cycle inévitable de la vie, ce poème nous invite à réfléchir sur notre propre mortalité et les épreuves que nous traversons. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres d’André Mage de Fiefmelin pour enrichir votre compréhension de la poésie et de la vie.