back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

À L’Antérieur

Alain Bosquet, poète du 20ème siècle, signe avec ‘À L’Antérieur’ une oeuvre troublante qui explore les thèmes de l’origine et de l’existence. Ce poème invite à une profonde réflexion sur le rapport entre la vie et la mort, tout en oscillant entre réalité et imaginaire. À travers un langage riche et symbolique, Bosquet nous entraîne dans un voyage poétique fascinant, démontrant ainsi pourquoi son oeuvre continue d’inspirer et de captiver les lecteurs contemporains.
Ensemble nous allons rechercher l’origine.
La parole était là, qui demandait un corps.
Ou bien, le corps sans corps parlait…
Je ne devine
Ni la vie qui précède la vie, ni la mort
Qui suit la mort.
Pourquoi ces tièdes préséances ?
Nous sommes tous égaux de rester indécis.
Avant la voix d’avant la voix, la seule absence Était dans le présent.
Reptile réussi,
Le visage était plante, et la plante falaise,
Et la falaise le reptile décharné.
Au début, c’est la fin, légère comme fraise.
Qui revenait au mois d’avril. Était-il né,
Le faux respect ?
L’étang pouvait être savane.
On mourait pour un jour en l’honneur de l’oubli.
Les univers simultanés — qui les condamne À l’ordre ? — s’accouplaient.
Si la mouette élit
Une aube chiffonnée, si la mangue roucoule
De joie, si la rivière évite son miroir,
Si le vieux catalpa s’enfonce dans la foule
Comme ce malfaiteur, c’est pour ne concevoir
Que l’imprévu, que l’improbable.
Oh, solidaire
Du merveilleux, quelle origine de cristal
N’est origine de terreau ?
L’imaginaire
Est seule source.
Un choix se désole, fatal :
La fougère fanée peut servir de fétiche. À l’origine, erreur! — ou quelque paturon
De jument qui sursaute. À l’origine, on triche :
Il y avait un masque… À genoux, adorons
La syllabe, le gant, la forme des groseilles,
Celui qui faillit naître et qui se veut défunt.
Il y avait jadis…
L’aurore ne s’éveille
Que si je lui présente un fleuve de parfum.
À l’origine, l’origine consumée.
À la fin, cette fin qui dix fois se dément.
Ce lieu, ce temps sont abolis.
Faibles fumées !
À l’origine était le recommencement.
En conclusion, ‘À L’Antérieur’ nous pousse à réfléchir sur notre propre existence tout en nous invitant à plonger plus profondément dans les œuvres d’Alain Bosquet. N’hésitez pas à partager vos impressions et à explorer davantage sa poésie !

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici