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La Lamentation des Ombres

Dans ‘La Lamentation des Ombres’, le poète nous plonge au cœur d’un village dévasté par la guerre, où un artiste se débat entre ses rêves et la réalité impitoyable qui l’entoure. Cette œuvre explore les thèmes de la mélancolie, de l’art, et de la quête incessante de lumière dans l’obscurité.

La Lamentation des Ombres

I.
Dans le silence funeste d’un village effacé,
Où le temps semble errer telle une âme lasse,
Vivait un artiste aux songes d’or révélé,
Dont le cœur brûlant d’art, aux cœurs restait impassible.
Ses yeux, vastes abysses aux éclats incertains,
Portaient le fardeau lourd d’un monde désenchanté,
Tandis que, sous les cieux ternis d’un destin chagrin,
L’espoir s’éteignait en vain, aux heures désemparées.

II.
Lorsque la guerre, funeste et implacable étoile,
S’abattit sur le pittoresque hameau muet,
Les vents faisaient vibrer en sombre et lugubre toile
Des cris d’iniquité et de douleurs aux reflets secrets.
Sous l’écorce des arbres, mutilés par la colère,
Le fracas des charmes brisés se mêlait à l’agonie,
Laissant sur les pierres froides une immense prière,
Que l’âme de l’artiste gardait, triste et infinie.

III.
Il peignait en silence sur de pâles toiles d’espoir,
Capturant le rêve vaporeux d’un monde en déclin ;
Mais son génie, incompris, subissait d’autres regards
Que ceux d’un cœur sincère aux espoirs mornes et vains.
Chaque coup de pinceau faisait écho aux douleurs,
De ses mains tremblantes, les secrets d’un cœur meurtri ;
Solitaire, il cherchait dans ses rares heures
À transmuter l’effroi en des reflets d’infini.

IV.
Une nuit, sous l’ombre mystique d’un ciel sans éclat,
Dans un élan d’infortune, surgit à son chemin
Une silhouette voilée, porteur d’un sort délicat,
Dont le regard égaré semblait tisser le destin.
Elle s’avançait, comme un rêve aux contours fugaces,
En quête d’une lumière dans la pénombre amère ;
Leurs âmes se sentirent en une étrange audace,
Ébranlant le cours funeste d’une ère austère.

V.
« Ô toi, errant des songes, aux moindres reflets d’art, »
Lui susurra la voix, mélodieuse et vagabonde,
« Vois comme l’instant suspendu détruit tout ce qui part
Et laisse en ton sein, l’écho d’une passion profonde. »
Dans l’échange de ces mots, d’une pure mélancolie,
Naquit un frisson tendre, un soupir d’éternité ;
Leurs regards se mêlèrent en une douce harmonie,
Tandis que la guerre grondait, convolant leur destinée.

VI.
Les heures s’égrenèrent, chargées d’émotions cruelles,
Comme le flot implacable emportant l’âme innocente,
Et dans le cœur solitaire, l’artiste se révéla
Par l’art, tel un amalgame de douleurs étincelantes.
Il peignait la triste fresque d’un passé en déclin,
Où la guerre, telle une lame d’un destin inéluctable,
Arrachait en ses traits l’espoir d’un bonheur câlin,
Transformant l’amour naissant en un brouillard implacable.

VII.
Au seuil de l’aube naissante, quand le vent fredonne,
La dame aux yeux d’ombre parla d’une voix vibrante,
« Voici l’heure des adieux, où toute vie abandonne
Les illusions naïves d’une existence errante. »
Leurs mains se frôlèrent alors, tissant un fragile lien,
Promesse incertaine d’un avenir sans retour ;
Mais, au cœur de la nuit, se jouait un destin vaurien,
Où l’amour, même sincère, se perd dans l’ombre du jour.

VIII.
Le village, témoin muet de tant de drames éphémères,
Retentissait des échos d’une lutte acharnée ;
Les clameurs de la guerre en sinistre réverbère
Illuminaient d’un sang-froid funeste la réalité.
Les murs de pierre, marqués par les pleurs et les cris,
S’achevaient en lambeaux, emportés par l’orage,
Tandis que l’artiste, peintre des âmes transcrits,
Voyait se briser en son cœur l’éclat de son courage.

IX.
Dans ce décor déchu, jadis rêve de lumière,
La dame, productrice d’un destin inéluctable,
Fit surgir un ultime espoir d’une comète fière
Qui dans l’ombre du temps, semblait pourtant intarissable.
« O toi, messager des cieux aux œuvres incomprises, »
Lui dit-elle d’une voix emplie d’un doux augure,
« Viens, laisse derrière toi la tourmente décisive,
Et rends à ton âme la paix d’une éternelle murmure. »
Pourtant, en ses yeux se lisait l’inévitable chagrin,
Comme l’écho d’un adieu que nul ne peut suspendre.

X.
L’artiste, pris d’un trouble qu’il ne sut expliquer,
S’ouvrit en confidences, dévoilant son passé :
« J’ai erré, sans répit, dans ce monde contrarié,
Ma plume, mon pinceau, porteurs d’un rêve indompté.
Tant d’âmes m’ont fui, mes vers furent rejetés,
Et l’horizon se ferma, bâtissant mon abandon ;
Il me semble que dans l’ombre, tout est voué à périr,
Et que l’amour véritable se meurt en déraison. »
La dame, en silence, écouta l’âme désarmée,
Ses paroles se mêlant aux souffles de la nuit hantée.

XI.
Au fil des jours incertains, le verbe se fit lier
Par l’étreinte funeste d’un destin impitoyable ;
Leurs cœurs, pourtant liés, virent l’aube se délier,
Et la guerre, en furie, imposa sa loi inévitable.
Dans la clairière ombreuse d’un monde en déclin,
Leurs âmes se cherchaient, luttant contre la fatalité,
Mais l’horizon s’obscurcit, dévoilant son chemin,
Où s’entassa la douleur en une ultime réalité.

XII.
Ainsi, sous le firmament où le sang se confond,
La dame révéla l’ultime secret du destin :
« Ton art, cher enfant, souffre la main de ce monde,
Et si tu persistes, tu t’effaceras en chemin. »
Telles furent ces paroles, portées par un vent glacial,
Qui, funeste, éteignirent l’écho de leur tendre union ;
L’artiste, ébranlé, vit s’effriter son idéal,
Tandis qu’en son cœur éclatait la plus atroce prison.

XIII.
La fureur des batailles enflait l’air des cieux assombris,
Et dans ce théâtre cruel jouait la mort sa pièce ;
Les âmes autrefois vibrantes se muaient en cris,
Sous la pesanteur d’un siècle aux illusions sans adresse.
Nul havre ne put abriter le calme après l’orage,
Chacun s’enfonçant dans la nuit, fuyant l’éclat de vie ;
L’artiste, lassé, s’effaçait, usé par cet orage,
Trahi par ses rêves, par la guerre, par l’oubli.

XIV.
Lentement, dans la brume, se noua une triste fin,
Où le temps, tel un sculpteur inflexible, emporta
Les ultime lueurs d’un art au destin si divin,
Que ses cieux autrefois clairs virent l’ombre qui s’abattra.
La dame, aux yeux de pluie, se retira en silence,
Laissant l’artiste seul face à l’abîme de son sort ;
Ce dernier, dans un soupir mêlé d’amère indulgence,
Vit s’écrouler ses rêves sous l’assaut du vent mort.

XV.
Sur le seuil de ce lieu oublié, le destin se referma,
Telle une porte close au passage des âmes en peine ;
Les échos d’un adieu, suspendus en une dernière trame,
Révèlent la douloureuse mélodie d’une vie vaine.
« Ô muse éphémère, laisse-moi, en ce dernier chant,
Libérer les ombres, mon cœur, de l’ultime supplice ;
Car la guerre, impitoyable, dévore l’instant,
Et mon art, jadis éclatant, s’éteint dans le précipice. »
Ainsi conclut le destin du poète de douleur,
Dont l’âme fut consumée par l’ombre et par la peur.

XVI.
Dans le silence du village, les pierres racontent encore
Les lointains murmures d’un adieu aux contours amers,
Où l’artiste, incompris, laissa son cœur sans remords,
Emporté par la tourmente en un ultime éclair.
Sa légende, telle une étoile mourante dans le néant,
Transcende l’horizon, en des vers de tristesse pure ;
Et la rencontre fatale qui changea le courant
Des vies jadis liées s’envole dans l’aventure obscure.

XVII.
Le vent, en chœur d’étoiles, fredonne un hymne funeste,
Rappelant aux vivants l’éternelle mélancolie,
Que dans le tumulte cruel d’un monde en liesse,
Nul cœur ne peut échapper aux lois de l’infini.
L’artiste, jadis porteur d’un rêve et d’une lumière,
S’estompe dans la nuit, son portrait à jamais effacé ;
Sa rencontre, tel un éclair, demeure austère et fière,
Marquant les âmes errantes d’un destin tragiquement embrasé.

XVIII.
Et dans le fracas des âges, quand la guerre reprend vie,
Les murmures du passé se mêlent aux pleurs du matin ;
Le souvenir de l’artiste, de sa quête qui s’enfuit,
Reste l’emblème d’un art, fragile et souverain.
La dame, silhouette vague, glisse hors du sentier obscur,
Emportant dans son repli la douleur d’un amour défunt ;
Elle fut l’étincelle fragile d’un destin trop impur,
Dont la fin, inévitable, scelle l’âme d’un cœur si commun.

XIX.
Ainsi se clôt notre récit, ô lecteur aux sens vibrants,
D’un art perdu, où la guerre sculpte en funeste ornement ;
Dans le fracas de l’histoire et des destins vacillants,
L’artiste incompris demeure en l’ombre, éternel amant.
Chaque vers, chaque soupir, est le reflet de nos peines,
Des passions inavouées, des espoirs temps révolus ;
Il faut que, dans l’abîme, l’homme se trouve et s’emmène,
Pour apprivoiser la vie par des rêves absolus.

XX.
Dans ce village oublié, où les larmes se figent en pierre,
Se dresse encore le souvenir d’un destin tragique,
Celui de l’artiste qui, par un geste sincère,
Aura changé en un instant l’univers par sa musique.
Le vent murmure à jamais, en une complainte infinie,
Les adieux cruels de ceux qui souffrent en silence ;
La rencontre, éphémère et douloureuse, est la symphonie
D’un amour impossible, d’une ultime délivrance.

XXI.
Ô vous qui lisez ces vers aux accents de destinée,
Sentez le poids des âmes brisées, l’écho des adieux muets ;
Car la guerre et la passion, en une danse entremêlée,
Donnent à l’histoire son parfum de larmes et de regrets.
Que cette tragédie vive en vous comme une ode sincère
Aux rêves, aux douleurs, et aux instants inéluctables ;
Et que l’ombre persistante de cette fin, austère,
Rappelle que l’art, même meurtri, demeure inaltérable.

À travers cette lamentation vibrante, nous sommes invités à réfléchir sur la fragilité de la vie et la beauté qui émerge même dans les moments les plus sombres. L’art, bien qu’éprouvé par la douleur, demeure un puissant moyen d’expression, rappelant que chaque âme a une histoire précieuse à raconter, même au milieu du tumulte.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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