Le poème ‘Vénus’ d’Albert Mérat, extrait de son recueil ‘Les Chimères’ publié en 1866, se distingue par son exploration poétique de l’amour sous toutes ses formes. Dans un cadre où la nature s’éveille à la sensualité, Mérat nous invite à plonger dans un univers où les émotions sont palpables et où le thème de l’amour sublime chaque détail. Relisez ce poème pour découvrir comment il capture l’essence de la passion humaine.
Le feuillage lascif et chaud brûle les ailes
Des oiseaux dont le chœur éclate dans la nuit ;
Le rossignol redit cent fois : les fleurs sont belles.
L’oiseau qui ne sait pas de chansons fait du bruit.
L’amour fait palpiter sous leurs robes nouvelles
Le buisson qui gazouille et l’insecte qui luit,
Et, des choses d’un jour aux choses éternelles,
Embrasse l’univers qui s’abandonne à lui.
Le ciel sourit ; le sol jase ; la rose est folle :
A l’hymen du soleil elle tend sa corolle ;
Et l’antique Venus est éparse dans l’air ;
Et la vierge qui rêve, et l’homme qui médite
Se sentent tressaillir dans l’âme et dans la chair,
Et subissent aussi l’indomptable Aphrodite.
Extrait de:
Les Chimères, 1866
En conclusion, ‘Vénus’ est une réflexion sensuelle sur l’amour et la nature. Ce poème intemporel d’Albert Mérat invite à redécouvrir la beauté qui nous entoure et à partager vos propres pensées sur ce chef-d’œuvre poétique.