Clovis Hesteau de Nuysement, poète du 17ᵉ siècle, nous offre dans ‘Amours, Iv’ une ode vibrante à l’amour et à la beauté. À travers des métaphores inspirantes et un langage riche, il explore les sentiments intenses que l’on ressent devant l’objet de son affection. Dans un monde souvent agité, ce poème reste un précieux rappel de la puissance de l’admiration amoureuse.
Si comme l’Ascrean * dessouz la double
Sime,
J’avois plongé ma soif dans la
Pegaside eau :
Ou si le
Delien infus en mon cerveau,
Polissoit mes escris d’une songneuse lime.
Si j’estois du trouppeau dont on fait plus d’estime,
Je peindrais ton renom si parfait et si beau,
Que l’unique labeur du
Mausolé tombeau
N’esgalleroit en rien la beauté de ma rime.
J’escrirois tes beautez compagnes d’un sçavoir :
Je dirois les vertus qui te font apparoir, (Comme un lis sur les fleurs) l’ornement de cet âge.
Mais n’estant agité de si grave fureur,
Ains lentement esmu d’une
Pannique erreur,
J’appen a ton autel ce mien petit ouvrage.
Ce poème invite à réfléchir sur l’essence même de l’amour et la manière dont la beauté peut éveiller nos sens. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Clovis Hesteau de Nuysement et à partager vos impressions sur ses vers.