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Le Pont des Dernières Larmes

Dans ‘Le Pont des Dernières Larmes’, l’artiste se retrouve sur un pont solitaire, où la pluie devient le témoin silencieux de son amour inavoué. Ce poème explore les thèmes de la passion, du secret et de la tristesse, présentant une réflexion profonde sur les amours impossibles et la douleur de l’âme en quête de rédemption.

Le Pont des Dernières Larmes

I.
Sous l’averse froide où le ciel pleure son chagrin,
Sur un pont solitaire, aux arches de destin,
Voguait un artiste, âme en proie à l’infortune,
Dont l’âme, naguère vive, s’éteignait dès la dune.
Le crépuscule amer caressait son visage,
Témoin muet des doutes et d’un terrible naufrage,
Et sous l’ombre des nuées, il portait en secret,
Un amour que nul jour ne pouvait révéler en paix.

II.
Aux abords du fleuve morne, où les eaux se confient,
Lui murmurait la vie, d’une voix bénie,
Que nulle étoile ne parvint, en sa nuit infinie,
À éclairer l’espoir d’un cœur en sombre agonie.
Dans le fracas des gouttes, son regard inlassé
Cherchait à déceler l’ombre d’un songe effacé,
Où jadis, en des jours d’or, son cœur avait vibré,
Épris d’un amour pur, désormais condamné.

III.
En des temps révolus, naquit en lui la passion,
Pour une dame aux charmes d’une tendre illusion,
Dont la science, le raffinement éclipsait le jour,
Faisant naître aux yeux du monde un sublime amour.
Mais le destin, cruel maître aux desseins implacables,
Fit sceller ses lèvres à des serments incompatibles,
Et le secret, funeste, enserra leurs âmes pâles,
Comme un voile sur l’espoir, en de sombres rafales.

IV.
Par un soir d’automne, alors que l’orage grondait,
Le cœur dudit artiste, vaincu, se dépouillait
De mille tourments intimes qu’il peinait à cacher,
Tandis que son esprit errant n’attendait de paix.
Sur le vieux pont de pierre, sous la moue des éléments,
Il chantait sans relâche ses peines et ses tourments,
Espérant vainement qu’un écho dans l’obscurité
Vienne consoler l’âme en proie à sa destinée.

V.
« Ô ma belle mystère, pourquoi donc ton regard,
Semble-t-il fuir mes vers, mon cœur, et mon martyr ? »
Disait-il, en un soupir, aux échos des abîmes,
Dont la réplique lointaine fuyait, cruelle maxime.
« Si je pouvais d’une plume confesser mon amour,
Serait-ce là un remède à l’âpre douleur du jour ?
Mais le secret, cruel fardeau, pèse en mon esprit,
Tandis qu’un destin implacable s’impose et s’enfuit. »

VI.
L’amour interdit, non révélé jadis en clarté,
Avait été scellé par des serments et un secret,
Que nul cœur ne pouvait déchiffrer sans regret,
Car il liait à jamais l’étoffe d’un destin brisé,
Celui d’une dame d’albâtre, voilée par le destin,
Dont le silence hautain fut l’ultime châtiment,
Et l’artiste, désespéré, vaincit sa raison,
En se livrant aux soupirs d’une sombre passion.

VII.
Un soir d’orage plus funeste que tant d’autres heures,
Un héraut du destin vint troubler ses douleurs.
Le secret, jadis enfoui en des replis trop profonds,
Fut dévoilé aux regards de tous, par un fait immonde.
« Votre amour, ô artiste, était voué à l’impossible,
Car la dame d’or, par un pacte, demeure inflexible ! »
Tels furent les mots criés par ce messager funeste,
Faisant éclater en lui la tempête d’une quête en geste.

VIII.
Le pont, sous la pluie, devint théâtre du drame,
Où le temps, en un soupir, scella sa douloureuse flamme.
L’artiste, meurtri, écoutait le cri du destin
Emportant la grâce d’un amour qu’il n’aurait point.
« Ô ma belle, ma dulcinée, pardonne cet aveu tardif,
Si jadis mon cœur exprimait des désirs trop fictifs,
Sache qu’en moi résonne un amour pur et éternel,
Mais le secret cruel a scellé notre sort mortel. »

IX.
Lui, le poète des ombres, criait en vain son ardente peine,
Hélas, le voile de l’interdit aurait coupé notre scène,
Et les rumeurs, telles des flèches, transperçaient son âme,
Faisant de sa passion éphémère une éternelle flamme.
Les passants, en silence, regardaient ce triste émoi,
Ne pouvant qu’apercevoir l’ombre d’un rêve en émoi,
Tandis que le pont, écho du destin et de l’épreuve,
Gémissait sous la pluie, en échos lancinants et neuves.

X.
De son pinceau de douleur, il peignit la vérité,
Des lettres à jamais scellées, d’un amour inavoué,
Destinées à l’oubli, poignantes traces d’espérance,
Pour une âme tourmentée, en quête de délivrance.
Les mots s’alignaient en vers, en arabesques de peine,
Et l’ouvrage, tel un testament, s’imprégna de ses haines,
Tandis que le secret se dévoilait, funeste et amer,
Comme la rosée sur l’herbe, annonçant l’inévitable hiver.

XI.
Au cœur de la nuit d’orage, le pont devint confession,
Où l’artiste suspendait enfin sa triste ambition.
« Pardonne-moi, ô destin, d’avoir tant souffert en silence,
De n’avoir pu, par mon art, abattre l’irréversible sentence.
Si seulement mes vers avaient su, tel un clair aveu,
Dissiper les ténèbres d’un secret trop malicieux,
Peut-être aurais-je trouvé, dans l’étreinte d’un regard,
La lumière salvatrice pour conjurer mon retard. »
Ainsi, sur les pavés trempés, ses dires se firent pleurs,
Tandis que le temps, implacable, effaçait ses ardeurs.

XII.
Et vint l’ultime heure, lorsque le rideau du sort
Tomba sur l’espoir brisé et l’art en mal d’effort.
La dame d’or, aux yeux voilés d’un sang indompté,
Fut contrainte de taire l’amour par des lois dévoilées,
Et son cœur, en secret, demeura en une prison,
Même si ses sentiments chantaient la raison,
Mais le secret, funeste, d’une union impossibilité,
Fut le fardeau fatal, condamnant leur destinée.

XIII.
Tandis que l’orage s’éteignait en lugubres pleurs,
L’artiste, las de l’ombre et de l’amertume des heures,
Cheminait en errant, les mains tremblantes et vaines,
Sur les dalles glissantes d’un pont aux rudes chaînes.
Les gouttes de pluie, telles des larves de douleur,
S’abattaient en silence sur sa vie de demi-cœur,
Et, dans l’écho des pleurs, se mêlait son regret,
Celui d’avoir trop tard osé révéler le secret.

XIV.
Au milieu de la nuit, sous la pâle lueur d’astre,
Il rencontra enfin celle qu’il aimait en contraste.
« Ma douce, je t’implore, reviens sur ce pont égaré,
Laisse-moi t’offrir mon âme en un ultime baiser. »
Mais la dame, en son tourment, portait la marque du destin,
Ses yeux, empreints de tristesse, se fermaient à l’humain,
Et d’une voix tremblante, empreinte d’une mélancolie,
Elle déclara, sans retour, que leur union était vieilli.

XV.
« Ô toi, artiste éploré, aux vers fous et sincères,
Sache que le secret que tu portes est une chaîne amère.
Notre amour, bien que pur, s’est fait l’oubli des cieux,
Car le poids des serments défait nos vœux précieux.
Il fut gravé en noir, par un destin implacable,
Que nos âmes, malgré l’ardeur, demeureront inébranlables.
Adieu, mon cher poète, que ta plume s’efface en pleurs,
Car le temps, cruel inventeur, scelle nos cœurs en malheurs. »

XVI.
Leurs voix se mêlèrent, l’interdit sonna la fin,
Et dans l’ombre silencieuse, mourut leur doux destin.
L’artiste, accablé, regarda ses rêves se dessécher,
Comme les fleurs d’un jardin que l’hiver vient faner.
Il écrivit, en un ultime vers, la confession de son âme,
Espérant qu’en son écriture s’expiât cette flamme,
Mais ce fut l’ultime esquisse d’un art qui se meurt,
Dans la froideur d’un pont, empli de douleur et de malheur.

XVII.
Le secret, jadis scellé sous le voile du temps,
Fut dévoilé aux vivants, par le souffle du vent,
Répandant sur la ville ses effluves de tristesse,
Et l’histoire d’un amour brisé devint une triste allégresse.
Les passants, horrifiés, reculaient devant tant de peine,
Tandis que la pluie lavait l’ombre d’une existence vaine,
Et le pont, en géant silencieux, gardait l’inflexible mémoire
Du malheureux artiste et de son amour en dérive, notoire.

XVIII.
Dans ce décor d’au revoir, où l’ombre est éternelle,
Chaque goutte, chaque soupir, racontent l’âme cruelle
D’un cœur en errance, naufragé par des vœux oubliés,
Et dont la passion, en silence, fut trop tard sacrifiée.
La tragédie de l’amour impossible, tel un vers maudit,
S’inscrit en lettres de sang sur le parchemin de la nuit,
Et le pont, sous la pluie, demeure l’écho d’une vie
Qui n’eut de rédemption que dans la douleur infinie.

XIX.
Alors que les brumes s’éloignent, laissant place au matin,
L’artiste, seul et désarmé, contemple son destin,
Les œuvres de son cœur, sur papier, témoignent d’une errance,
Et son regard fixe l’horizon d’une ultime espérance.
Mais le temps, implacable, emporte ses doux serments,
Effaçant les traces d’un amour aux élans violents,
Jusqu’à ce que, dans le silence d’un réveil sans retour,
Se dévoile l’ultime spectacle d’un adieu toujours.

XX.
Au bord de l’eau languissante, sous des cieux assombris,
Il murmura, dans un souffle, la fin de ses cris :
« Ô destin, cruelle arène, en tes bras je me rends,
Car l’amour que j’ai porté en vain est désormais mourant.
Pardonne à mon cœur las de secrets et d’illusions,
D’avoir bravé les interdits en de vaines passions ;
Et que ce pont, sous la pluie, en son éternelle plainte,
Garde le souvenir d’un amour que le sort contraint. »
Et, dans ce dernier aveu, se mêla l’ombre d’un regret,
Fermant l’acte tragique d’un destin où tout fut secret.

XXI.
Ainsi s’achève, sous l’averse, la triste oisiveté
D’un artiste incompris, prisonnier de sa vérité,
Dont la plume, en depiques d’un adieu insupportable,
Trouva, dans le vent glacial, une note inéluctable.
Ce pont, témoin discret des amours inaccessibles,
Conserve pour l’éternité l’âme d’un cœur indicible;
Et dans le cœur des hommes, au creux d’une larme pure,
Vit l’ombre d’un amour impossible, à jamais murmure.

XXII.
Que ces vers, en écho poignant, traversent le silence,
Et que la douleur sublime se fasse l’ultime sentence:
L’artiste, en dévoilant son secret trop tard, voit son sort
Scellé par un destin implacable, cruel et mort.
Sous la pluie sur ce pont, l’histoire fut écrite en pleurs,
Chaque goutte portant le fardeau d’un amour en demeure,
Et l’âme du poète, à jamais enveloppée de tristesse,
Erre, prisonnière du temps, dans une infinie détresse.

Ici se ferme le cycle d’un rêve inassouvi,
Où se mêlent l’art, la douleur et l’amour interdit.
Le pont, sous les intempéries, garde pour l’éternité
La mémoire d’un secret révélé, source d’agonie sacrée;
Et le crépuscule, en dernier adieu, se retire en silence,
Emportant l’ombre d’un amour en ultime révérence.

Dans ce lamentable tableau, où le destin se meurt,
Chaque vers est un funeste témoignage d’un cœur,
Qui, malgré l’espoir, n’eut pu défaire le sceau fatal
D’un amour invisible, que la vie rendait brutal.
Ainsi se conclut l’épopée d’un artiste abandonné,
Dont l’âme, enivrée par l’amour, fut pour toujours damné,
Et qui, sur ce pont sous la pluie, éternellement errant,
Laisse un cri silencieux, un adieu évanescent.

Que la mélancolie de ces vers pénètre en vos âmes,
Rappelant que, parfois, l’amour se meurt sous d’infâmes drames,
Et que le temps, impitoyable, efface en son sillage
Les belles passions, scellant ainsi le funeste héritage.
Telle est la triste légende d’un amour impossible et pur,
Où l’art et le secret se mêlent d’un triste murmure,
Et le pont, par son ombre, garde à jamais la mémoire
D’un artiste incompris, perdu dans l’éternelle histoire.

Ainsi se ferme le livre d’un destin tragique et sincère,
Où l’amour, malgré sa force, succombe au sombre mystère,
Et où l’ultime révélation, trop tard, fit éclater
La douleur infinie d’un cœur à jamais désespéré.

Fin.

À travers ce voyage mélancolique, nous sommes invités à réfléchir sur les conséquences des secrets et des vœux impossibles. La douleur de l’artiste nous rappelle que parfois, les plus beaux sentiments demeurent inavoués et que le silence peut s’avérer être le plus lourd des fardeaux. Que chaque larme versée sur ce pont nous enseigne l’importance de vivre et d’exprimer nos émotions avant qu’il ne soit trop tard.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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