Le poème ‘Au Bois’ de Claudius Popelin nous plonge dans une scène de promenade empreinte de mélancolie, illustrant les thèmes de l’amour non partagé et de la solitude. Écrit au 19ème siècle, ce poème reste un reflet poignant des émotions humaines face à l’absence et à la contemplation. Popelin capture avec une élégance rare le contraste entre l’idéal romantique et la réalité de l’existence, faisant de son œuvre une exploration inoubliable des cœurs solitaires.
La dame marche au bois ; son cocher mène au pas
Les deux chevaux cambrés que cette allure irrite.
Un grand laquais, tout raide en sa longue lévite,
Suit, sans lever les yeux, sa traîne de lampas.
La promenade est saine et profite au repas !
Lui, seul en sa maison que le silence habite,
Rime, pour s’étourdir, le sonnet qu’il médite,
Et pense tristement qu’elle ne viendra pas.
Ils pourraient s’en aller ensemble par les plaines,
Cheminer en suivant les fraîches rives pleines
Des joyeuses clartés du printemps amoureux ;
Ils pourraient échanger, rêve qui vous affole,
Les sentiments traduits par la douce parole…
Bah ! l’existence est longue et les jours sont nombreux.
Les deux chevaux cambrés que cette allure irrite.
Un grand laquais, tout raide en sa longue lévite,
Suit, sans lever les yeux, sa traîne de lampas.
La promenade est saine et profite au repas !
Lui, seul en sa maison que le silence habite,
Rime, pour s’étourdir, le sonnet qu’il médite,
Et pense tristement qu’elle ne viendra pas.
Ils pourraient s’en aller ensemble par les plaines,
Cheminer en suivant les fraîches rives pleines
Des joyeuses clartés du printemps amoureux ;
Ils pourraient échanger, rêve qui vous affole,
Les sentiments traduits par la douce parole…
Bah ! l’existence est longue et les jours sont nombreux.
À travers ‘Au Bois’, Popelin nous invite à réfléchir à la beauté fugace des moments partagés en amour et à la profonde solitude qui peut les accompagner. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir d’autres réflexions poignantes sur la vie et les relations humaines.