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Le Pays

Friedrich Hölderlin, l’un des poètes les plus influents de la littérature allemande, nous offre avec ‘Le Pays’ une exploration émotive du désir de retour à ses racines. Écrit à la fin du 18ᵉ siècle, ce poème résonne par sa mélancolie et sa quête d’identité, faisant écho aux sentiments universels de perte et de réconfort. À travers des images évoquant la nature et la famille, Hölderlin capture la douleur d’un cœur meurtri, tout en aspirant à la paix.
Joyeux le marinier vers le fleuve paisible rentre
Des îles loin d’ici, quand sa moisson est faite ;
Moi aussi, j’aimerais revenir au pays, si j’avais
Autant que de douleur moissonné de richesses.
O, vous, rives si chères qui jadis m’éduquèrent,
Apaisez-vous les maux de l’amour, promettez-vous,
Forêts de ma jeunesse, que je retrouverai
Au retour, une fois encore, le repos ?
Le frais ruisseau où je voyais jouer l’onde,
Le fleuve où glissaient les bateaux, je vais
Bientôt y être ; bientôt je vous saluerai,
Montagnes familières qui jadis m’abritaient, limites
Vénérées et sûres du pays, la maison de la mère,
Les frères et sœurs aimants m’embrasseront ;
Tous, vous m’entourerez si bien qu’ainsi,
Comme pansé, mon cœur puisse guérir.
Ô vous qui êtes demeurés fidèles ! Mais je sais, je sais bien,
Que ma douleur d’amour ne va pas guérir de sitôt.
Nulle berceuse, comme en chantent les mortels,
Pour consoler, ne la chassera de mon sein.
Car ceux-là qui nous prêtent le feu céleste,
Les Dieux, nous offrent aussi une douleur sacrée,
Aussi, que cela reste. Je semble être un fils
De la terre ; fait pour aimer, pour souffrir.
Extrait de:
1995, traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre, Anthologie bilingue de la poésie allemande, Gallimard
Ce poème invite les lecteurs à réfléchir sur leur propre rapport à la terre natale et sur le chemin de la guérison émotionnelle. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Friedrich Hölderlin, qui continuent d’inspirer et de toucher les âmes par leur profondeur.

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