L’Ombre du Traître Amour
I
Dans l’antique temple où meurent les chimères,
Où les pierres pleurent d’amers souvenirs,
Sur le seuil d’un destin aux échos de mystères,
S’avance une dame aux yeux d’or dévoués,
Isabelle, au cœur meurtri de douloureux vers,
Cherchant sans relâche les vestiges oubliés.
II
En ce lieu sacré où l’ombre s’immisce en silence,
Les colonnes se dressent, fières, sous des voûtes creuses ;
L’âme de la disparue, en éternelle errance,
Murmure aux pierres antiques des secrets de tristesse.
Isabelle, au destin brisé par l’insidieuse absence,
Fuit les mensonges amers, les traîtres et promesses.
III
L’écho de ses pas résonne en douces alexandrins,
Sur le sol froid, jadis témoin d’amour sincère ;
Mais le cœur, lourd de fardeaux, ne connaît plus l’embruns,
Car trahison vint sceller sa vie aux ultimes galères.
Au détour d’une voûte, dissimulée en ces lieux chagrins,
Un secret se dévoile, funeste et terrible mystère.
IV
Un jour, dans le silence épais d’une salle oubliée,
Se sculpte en bas-relief l’histoire d’un amour défunt.
Là, gravé sur la pierre, par le temps patiemment usé,
Resplendit la confession d’un cœur faux et malfaisant.
Isabelle, en songe, se souvient d’une passion consumée,
D’un ami jadis cher, dont la duplicité fut sanglante et brûlante.
V
« Ô douloureuse vérité, vous qui hantez mes nuits,
Révélez-moi, en ces instants de funeste clarté,
Le voile de mensonges que jadis j’avais fuie,
Et laissez-moi goûter au poison de la sincérité.
Car mon âme crie vengeance sur l’ombre de vos cris,
Sur l’amour trahi qui fut mon ultime destinée. »
VI
Alors qu’en son cœur se mêlent désespoir et passion,
Le souvenir d’un tendre sourire s’efface en bruine ;
La traîtrise, tel un spectre, envahit l’horizon,
Et dans l’antique temple, son verbe immuable s’enracine.
Des voix jadis chères se sont tues en sombre frisson,
Et l’ombre du traître amour demeure, accablante et fine.
VII
Là, devant l’autel d’une beauté en ruine et de pierre,
Se dresse une effigie, érodée par l’usure du temps ;
Les doigts d’Isabelle effleurent ce souvenir austère,
Et le poids du mensonge s’abat, impitoyable et constant.
Sa voix, tremblante, s’élève en un chœur de prière,
Convoquant le destin, criant contre le cruel serment.
VIII
« Ô destin, funeste hôte des promesses volées,
Pourquoi me condamner à l’amertume d’un adieu ?
Ai-je donc péché, tant ma foi fut égarée ?
Ou le cœur humain, trahi, demeure malheureux ?
Que dis-je des serments, jadis si tendrement murmurés,
Aujourd’hui corrompus par l’ombre d’un traître insidieux. »
IX
Tandis que la nuit étale ses voiles de désolation,
Un souffle glacé caresse le temple déchu ;
Dans l’obscurité, une voix, pleine de supplication,
Évoque le souvenir d’un amour jadis absolu.
Isabelle, éperdue et lasse de tant d’affliction,
Se voit trahie par le temps, par l’homme et par l’inconnu.
X
Son âme se brise aux reflets d’un passé trop béni,
Où l’espoir s’allumait aux lueurs d’un tendre regard.
Mais l’ombre du traître amour à jamais l’a trahie,
Et la beauté des instants s’éteint dans ce sombre soir.
Chaque pierre du temple hurle la douleur infinie
De celle qui voit sa vie se dissoudre en lamentations noires.
XI
Au détour d’un corridor aux fresques oubliées,
Elle découvre un écrit que le destin sépare,
Paroles que le temps a éparpillées, désenchantées,
Contant l’histoire d’un serment, d’un pacte illusoire.
« La vérité, hélas, se révèle seulement en beauté,
Mais le cœur se meurt en un écho de désespoir. »
XII
Les mots s’inscrivent, crispés, en glaces éternelles,
Comme la griffe du traître sur le voile du destin ;
L’ombre d’un amour fallacieux, en ses lettres cruelles,
Efface la lumière de l’âme en de funestes chemins.
Isabelle, en proie aux affres, se sent prisonnière
D’un sort scellé par la perfidie, en un ultime refrain.
XIII
« Ô pierre, ô témoin des heures pleines d’espérance,
Accueille mon cri de douleur en ce funeste jour ;
Fuis-moi ces serments, volés en une danse
Où la sincérité fut coupée par l’épée du recours.
Que dis-je de l’amour, lorsque trahi, devient errance,
Et seule demeure la désolation en chaque contour. »
XIV
Ainsi s’écoule le fleuve de ses regrets amers,
Dans le sanctuaire où jadis régnait la lumière ;
Le temple, en sa morne enceinte, reteint l’atmosphère
Des promesses volées, des serments aux ombres austères.
De chaque pierre émane le cri d’un cœur en hiver,
Qui se meurt sous l’assaut des souvenirs de trahison sévère.
XV
Lentement glisse le flot des heures et ses soupirs,
Tandis que l’obscur décor, figé en une éternelle nuit,
Voit se réveiller les lamentations du désir,
Aux contours trop fragiles pour supporter l’ennui.
Le destin d’Isabelle, aux funestes traits, s’en vient s’unir
Aux larmes du temple, où tout espoir se meurt en un bruit.
XVI
Une ombre surgit, silhouette du passé dissimulé,
Celui d’un confident aimé, jadis porteur de rêves,
Dont le cœur, autrefois pur, par fausse luxure fut brisé,
Trahissant l’âme candide en des heures si brèves.
La voix de ce traître, en échos sinistres, est déclarée,
Et laisse en Isabelle une plaie que rien ne soulève.
XVII
« Ami, compagnon de jadis, ton venin m’a percutée,
Par ta trahison si cruelle a succombé mon bonheur ;
Il n’est point de remède à l’âpre amertume vouée,
Et ma vie s’efface, noyée dans une douleur intérieure.
Au temple des secrets, pardonne-moi d’aimer,
Car ton mensonge brisa la lumière de mon cœur. »
XVIII
Là, à l’ombre d’une voûte périmée par les années,
Se mêlent les larmes éphémères aux chants du vent ;
Chaque recoin du temple, de ses cris déchirés,
Révèle les cicatrices d’un amour aux traits décevants.
Isabelle, en silence, affronte ses âmes abandonnées,
Trahie, perdue, éteinte dans ce décor désespérant.
XIX
Tandis que la vérité se déploie en funestes volutes,
Le secret trop tard révélé se mue en condamnation ;
La jalousie, la perfidie, en ombres absolues,
Sont les chaînes qui brisent le fragile cœur en prison.
Le cruel destin, avec ses martèlements de luttes,
Fait choir sur elle la sentence d’une fatal trahison.
XX
Une dernière fois, dans un ultime soupir, elle déclame
À l’oreille des pierres, aux reflets de l’éternel regret :
« Ô temple aux mystères, outragé par la trame
De mensonges tissés en un infini compromis secret,
Que la douleur d’un amour trahi, dans sa flamme,
Fasse écho à jamais et que l’ombre soit mon seul amant. »
XXI
Entre les murs séculaires, son destin se consume en neige,
Et l’âme d’Isabelle, fragile, s’éteint dans l’abîme du temps ;
La trahison, implacable, en une nuit funestement allégée,
Brise le voile des illusions d’un bonheur jadis éclatant.
Son dernier souffle s’envole comme une prière qui s’achève,
Laissant dans le temple le cri d’un adieu éternel, vacillant.
XXII
Dans la pénombre d’un couloir, tandis que le vent murmure,
Les secrets enfouis se révèlent en une douloureuse litanie.
Les échos du passé, aux accents d’une tristesse pure,
Emportent les vestiges d’un serment en une douloureuse harmonie.
Chaque pierre, chaque recoin, saigne d’une grave usure,
Attestant l’histoire d’un amour brisé et d’une âme en agonie.
XXIII
Telle est l’histoire de la dame aux yeux d’un feu déchu,
Dont le destin s’est effrité sous le poids de l’infamie
D’un traître confident, qui, par un mensonge éperdu,
A éteint pour toujours la flamme de son tendre génie.
Le temple se fait écho de ses douleurs disparues,
Tandis que son âme erre, solitaire, hors de toute harmonie.
XXIV
Dans l’ultime clameur, là où le temps se tait et s’efface,
Les murmures de trahison résonnent en une complainte infinie ;
Le secret révélé trop tard laisse sur le marbre sa trace,
Et l’agonie du cœur brisé se mue en mélancolie.
Là, dans le temple ancien, se scelle en une ultime audace
La fin tragique d’un amour emporté par sa propre hérésie.
XXV
Ainsi s’achève le poème, en une sombre et funeste rime,
Où le destin d’Isabelle s’enfuit, consumé par l’amertume,
Et le temple, gardien des secrets, demeure en sublime
Mémoire d’une trahison implacable et d’une vie dans l’enclume.
Que l’écho de son adieu berce à jamais cette ultime cime,
Telle une complainte éternelle dans l’ombre d’une amère brume.
XXVI
Ô lecteur, médite ces strophes en un silence solennel,
Car chaque mot, chaque vers, est la trace d’une douleur
Que l’humanité, en ses tourments, ne saurait taire à jamais,
Et l’ombre du traître amour demeure pour tout cœur sans lueur.
C’est le testament d’une âme, éphémère et sentinelle,
Qui, par la trahison, a scellé son destin sous un voile de malheur.
XXVII
Le secret trop tard révélé hante l’antique édifice,
Où jadis l’espoir coulait en flots de douce félicité ;
Aujourd’hui, le temple se fait tombe d’un amour en supplice,
Et chaque pierre est chargée d’une douleur infinie, sacrifiée.
Ombre et lumière se mêlent dans ce triste office,
Rappelant que la trahison demeure l’ultime fatalité.
XXVIII
Que résonnent ces alexandrins, par l’âme et la vérité,
Tels des poignards délicats dans le silence du passé.
L’histoire d’Isabelle, brisée par un amour de duplicité,
Se grave en nos mémoires, à jamais empreinte d’un baiser foudroyé.
Pour qu’en chaque regret, en chaque larme de contrainte amère,
Se souvienne que la trahison efface l’éclat de la lumière.
XXIX
Ainsi, dans ces murs antiques où se confondent douleur et mémoire,
L’ombre d’Isabelle s’éteint, emportant ses derniers espoirs.
Ce temple, en son murmure, devient l’hymne à son désespoir,
Où le secret révélé trop tard s’inscrit en une tristesse noire.
Le destin, implacable, tisse la toile de son triste récit,
Et chaque vers, en ce lieu, se fait l’écho d’un adieu inouï.
XXX
Et lorsque la nuit s’achève, laissant place à l’aurore voilée,
Les pierres du temple gardent en elles le souffle d’un regret,
Celui d’un amour trahi, d’un secret à jamais insensé,
Et d’une âme vulnérable, brisée par un mensonge discret.
Voici le chant éternel d’un cœur par la trahison achevée,
Qui, dans l’ombre, se noie en un ultime, funeste secret.
XXXI
Que ces alexandrins vous rappellent la cruauté du sort,
Où la vérité se révèle toujours en une fin tragique
Et que la douleur naît d’un amour foulé par le remords
D’un traître, dont la duplicité fut l’essence même de l’historique.
Isabelle, en s’éteignant, laisse derrière elle un triste décor,
Où le temple ancien pleure l’âme d’une vie aux charmes exubérants.
XXXII
Dans l’ultime strophe, sous la voûte du destin inexorable,
Le cœur de la dame brisée s’offre aux échos de la nuit ;
Elle confesse, en des mots d’un regret insurmontable,
Que l’amour, désormais perdu, n’est qu’un mirage qui s’enfuit.
Ainsi s’achève ce poème, en une larme indélébile, implacable,
Gravé en l’éternité, comme l’empreinte d’un destin qui s’enfuit.
XXXIII
Que retentissent à jamais ces vers en un appel silencieux,
Ô temple antique, gardien des âmes en peine,
Puisse le triste sort d’Isabelle, en l’écho de tes lieux,
Servir de leçon à ceux dont le cœur, en confiance, se déchaîne.
Car la trahison, funeste compagne des rêves heureux,
Conduit inéluctablement l’âme vers la nuit souveraine.
XXXIV
Dernier soupir, dernier vers, suspendu en une douleur infinie,
L’histoire d’Isabelle s’envole en volutes de mélancolie ;
Son destin, gravé dans ce temple aux subtiles harmonies,
S’inscrit en une sentence, meurtrie par une trahison transie.
Que chaque pierre, chaque écho, garde à jamais le cri
D’un amour devenu cendre, marqué par l’ultime ironie.
XXXV
Ainsi, dans l’ombre des temps, que perdure la mémoire
D’une dame au cœur brisé et d’un secret révélé trop tard,
Dont les alexandrins funestes tracent inéluctable trajectoire,
Telle une ode éternelle à la douleur et à l’effroi bizarre.
Le temple, en sentinelle, pleure en silence son triste miroir,
Où se mêlent l’amour trahi et l’ombre d’un destin sans espoir.
XXXVI
Et lorsque le jour renaît, dans un frisson de regret amer,
Les pierres murmurent encore ce drame aux accents funèbres,
Celui d’Isabelle, en quête d’un bonheur jadis sincère,
Qui fut trahi par l’amitié, le mensonge et ses fièvres.
Que cette fin tragique, en son dernier vers si austère,
Fasse écho aux âmes éplorées, aux cœurs en quête de lumière.
XXXVII
Ô lecteur, retiens que derrière chaque serment trop beau
Se cache le spectre obsédant d’une trahison impitoyable.
L’histoire d’Isabelle, déchirée par ce faux don d’écho,
Te laisse la leçon d’un amour qui jamais ne sera inaliénable.
Dans la pénombre de ce temple, le passé devient flambeau,
Illuminant l’inévitable fin d’un destin terriblement désagréable.
XXXVIII
Ainsi se referme l’acte final, funeste et inéluctable,
Le temple ancien garde en lui la plainte d’un cœur mort,
Et la voix d’Isabelle, par-delà le temps, reste invariable,
Telle une complainte éternelle d’un adieu terrible et fort.
Que chaque alexandrin soit le spectre d’un amour inoubliable,
Et qu’en son ombre, se scelle la tragédie d’un sort impitoyable.
XXXIX
Au terme de ces strophes, le rideau tombe sur le drame,
D’un secret trop tard révélé, d’une trahison impardonnable ;
Isabelle, par sa douleur, aura payé le prix de sa flamme,
Et le temple, en gardien des âmes, se fera l’écho inaltérable.
Que perdure ce chant funeste, reflet d’un amour en larmes,
Et qu’en votre cœur demeure toujours la trace d’un destin si détestable.
XL
Ô âme en peine, médite sur ce triste panorama,
Où le mensonge, funeste, détruit l’espoir et la vertu ;
La vie se joue en ombres, en ces alexandrins de drame,
Où la trahison achève le dernier éclat jamais vaincu.
Ainsi s’achève le récit, en un adieu sans éclat,
Laissant dans le temple ancien l’empreinte d’un cœur défait et perdu.