Le poème ‘Sibil’ de Claude Michel Cluny invite les lecteurs à découvrir un monde où les fleurs prennent vie, s’élevant gracieusement dans l’air frais du matin. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème illustre l’harmonie entre la nature et l’être humain en célébrant la beauté des fleurs dans leur élan vers le ciel. Cluny parvient à capturer la délicatesse et la légèreté dans un style poétique qui fait écho à notre appréciation de la nature.
On a du mal à le croire : les fleurs en prennent à leur aise. Elles s’élèvent par essaims dans l’air du matin. Quelle qu’en soit l’espèce, oxynaire, orties blanches,
fleurs de courge, dahlias à bajoues, elles bondissent doucement vers des soleils pâles peu capables de nuire. On ne sait si, par principe, elles reviennent le soir à la tige
mère, ou si elles se posent au hasard sur l’une ou l’autre, vacante et dépourvue de préjugé. S’il pleut, elles se cachent, se ferment sous l’aile du toit, l’aisselle de
l’arbre. Sinon, si plat, si calme, le ciel est tapissé — odeurs, couleurs! — selon les caprices du vent.
À travers ‘Sibil’, Claude Michel Cluny nous rappelle l’importance de prendre le temps d’observer la beauté qui nous entoure. Partagez vos pensées sur ce poème et explorez d’autres œuvres de cet auteur pour continuer à célébrer la splendeur de la nature.