back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Axilis au Ruisseau

Le poème ‘Axilis au Ruisseau’ d’Albert Samain, extrait de ‘Aux flancs du vase’ (1898), dépeint une scène bucolique où la nature éveille les sens. À travers des images vibrantes et une musicalité délicate, Samain explore la relation intime entre l’homme et son environnement, invitant le lecteur à ressentir la beauté éphémère de la vie.
Axilis, allongé sur l’herbe de la rive,
Suit d’un œil nonchalant le clair ruisseau d’eau vive
Qui court, léger d’aurore, au milieu des prés verts.
Le bois s’éveille à peine, et les champs sont déserts…
Axilis laisse errer sur sa flûte d’ébène
Des doigts vagues qu’un même accord toujours ramène ;
Car il semble exhalé, si limpide et si pur,
Par des lèvres d’argent sur un roseau d’azur !
Aux pentes des coteaux flottent des vapeurs blanches
Et le matin mouillé sourit nu dans les branches.
Le pâtre qu’une ivresse envahit lentement
Sent tressaillir sous lui la terre obscurément.
Il boit l’haleine en fleur de la saison nouvelle ;
Il boit le lait sacré de la bonne Cybèle.
Eaux courantes, bois verts, feuillage frémissant…
Le clair frisson du monde a passé dans son sang !
Dans l’herbe humide et drue, il plonge son visage ;
Il voudrait sur son cœur serrer le paysage.
La vie autour de lui circule ; il voit courir
Mille insectes fiévreux qu’un soir fera mourir.
L’oiseau vole ; le vent souffle ; la feuille tremble ;
Le ciel est de cristal… Et voici qu’il lui semble
Que son âme, pareille au reflet du bouleau,
A fui, légère et vaine, au murmure de l’eau…
Extrait de:
Aux flancs du vase (1898)
Ce poème nous convie à une réflexion profonde sur notre connexion avec la nature, incitant chacun à redécouvrir la magie des paysages qui nous entourent. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Albert Samain et à partager vos impressions sur cette pièce touchante.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici