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Rayon de Novembre

Albert Lozeau, poète canadien, nous offre avec ‘Rayon de Novembre’ une réflexion poignante sur la beauté éphémère de l’automne et les sentiments de mélancolie qui l’accompagnent. Rédigé à une époque où la poésie se faisait l’écho des préoccupations existentielles, ce poème résonne encore aujourd’hui par sa profondeur émotionnelle et ses images évocatrices. Découvrez cette œuvre qui capture le passage du temps et la douceur nostalgique des jours qui s’en vont.
Comme Novembre est doux, ce matin, dans la brume…
Le soleil, entre deux nuages gris, s’allume
Et s’éteint comme sous la paupière un regard.
On dirait que l’Été rôde au loin, quelque part…
C’est son haleine qui voltige tiède et lente, —
Moins le parfum hier encore respiré, —
Dans le brouillard ténu de la ville bruyante ;
Et c’est comme un retour de Septembre égaré…
Mais les arbres n’ont plus de feuilles ; la lumière
N’y fait plus resplendir ses flammes coutumières,
Et la pensée en pleurs songe sur un tombeau…
C’est un jour condamné, comme un enfant trop beau,
Tardivement venu contre toute espérance,
Et qui meurt en laissant aux yeux sa souvenance.
Dans la procession des jours, jour attardé
Par le plaisir de s’être vu tant regardé,
Quand il passait joyeux par les champs à l’automne,
Derrière ses aînés graves et monotones.
Le voilà solitaire au seuil du rude hiver,
Insouciant, comme il marchait sur le sol vert !
Mais c’en est fait déjà de cette douceur grise :
Le soir prompt et la nuit, procédant par surprise,
Ont cueilli le beau jour vagabond qui riait.
Et l’enfant pâle meurt en l’infini muet…
À travers ‘Rayon de Novembre’, Albert Lozeau nous pousse à une introspection sur la beauté des instants fugaces et sur la nature transitoire de la vie. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur pour ressentir encore plus de ces émotions belles et poignantes.

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