Dans ‘Les Salopards’, Daniel Biga exprime avec véhémence sa frustration face à la destruction de son quartier par des profiteurs sans scrupules. Écrit dans un contexte où l’urbanisation effrénée et la spéculation immobilière menacent le patrimoine culturel et social, ce poème résonne profondément avec ceux qui chérissent leur héritage. Grâce à une plume acérée, Biga dépeint la douleur d’un paysage en mutation, attirant l’attention sur les conséquences désastreuses de la cupidité.
« Sois un
Soleil! »
mais comment ne pas être parfois cet astre noir qui
les carboniserait ceux-là tous ceux-là parvenus traîtres collabos notables profiteurs affairistes…
ils ont démoli
Pauliani!
le cinéma le patronage les jardins la ruelle le passage
et l’école après avoir embétonné dans la cité le cours du
Paillon ils ont démoli
Pauliani comme le reste : je découvre cette nouvelle plaie errant ce matin dans le quartier où depuis si longtemps je n’étais
revenu et d’immenses panneaux annoncent que vont s’édifier
là les luxueuses résidences d’Acropolis
les salopards!
En lisant ‘Les Salopards’, vous êtes invités à réfléchir sur l’importance de préserver notre patrimoine et à lutter contre les forces destructrices de la société moderne. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Daniel Biga pour découvrir davantage de ses réflexions percutantes.