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Le Dernier Chant de l’Âme Orpheline

Plongez dans ‘Le Dernier Chant de l’Âme Orpheline’, un poème envoûtant qui explore les profondeurs de la solitude, de l’amour éphémère et du sacrifice ultime. À travers des images sombres et lyriques, ce texte nous transporte dans une cathédrale hantée par les échos d’une passion tragique, où chaque vers résonne comme un adieu à la vie.
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Le Dernier Chant de l’Âme Orpheline

Dans la nef où le temps suspend son vol blessé,
Un jeune homme pâlit, spectre au regard glacé.
Ses doigts tremblants étreignent une lyre muette,
Dont les cordes de soie ont déchiré le poète.
La cathédrale écoute, monstre de pierre et d’ombre,
Les pas de l’infini qui dans les vitraux sombrent.

Il venait chaque nuit, depuis l’aube incolore,
Offrir à la froideur des marbres son aurore.
Les cierges, yeux jaunis des saints indifférents,
Buvaient sa silhouette en soupirs expirants.
Nul ne sut son nom vrai, ni sa plaie originelle,
Mais le mal consumait sa prunelle fraternelle.

Un soir de deuil liquide où pleuraient les corbeaux,
Une voix traversa le linceul des tombeaux :
« Je suis celle qu’on nomme Écho des Primevères,
Ton miroir défait dans les lacs éphémères. »
Il crut voir un sourire, ange ou vision folle,
Dont la lueur faisait frémir sa chair d’idole.

Elle errait entre les piliers, fluide et nacrée,
Robes tissées de brume et de lune sacrée.
Ses cheveux déroulaient des nuits sans étoiles,
Ses mains portaient l’automne et les feuilles en deuil.
« Depuis l’heure où ton cœur but ma première larme,
J’habite ton silence et j’épelle tes larmes. »

Le poète maudit, brûlant d’un feu contraire,
Sentit croître en son sein cette rose éphémère.
Il composa cent chants pour sceller leur serment,
Mais chaque vers sanglait comme un diamant.
« Prends garde, disait-elle, à la loi sans visage
Qui lie les soupirs aux regrets des rivages. »

Or un matin d’hiver où gisait le soleil,
Le Destin, vieux faucheur, tendit son appareil.
« L’ombre veut son tribut, l’abîme son offrande :
Choisis entre ton sang et la perte plus grande. »
Le poète écouta l’arrêt du firmament,
Et sourit en creusant son propre monument.

Il grava dans la cire un ultime poème,
Chiffré de son essence et trempé de blasphème.
« Que ma lyre se taise et que mon corps défasse
L’encre noire des nuits collée à ta jeunesse.
Je te rends à l’aurore, ô ma brûlante absence,
Et m’engloutis entier dans ta résurrection. »

La cathédrale vibra sous un cri de lumière,
Les vitraux saignèrent des couleurs prisonnières.
L’être aimé surgissait, chair nouvelle et dorée,
Tandis qu’en lui mourrait l’âme exsangue et sacrée.
Il tomba sans un bruit, feuille sur les dalles froides,
Et ses mains dessinèrent un adieu dans l’air vide.

Elle, vivante, ouvrit des yeux pleins de tempêtes,
Cherchant en vain la source où puiser ses requêtes.
Les murs gardaient l’écho d’un rire cristallin,
Mais ne restait qu’un livre ouvert sur le déclin.
Chaque page brillait d’un amour calligraphié,
Dont l’encre s’effaçait au toucher de la vie.

Depuis lors, quand décembre étend ses ailes grises,
Une forme se glisse entre les nefs précises.
Elle lit à voix basse un texte sans consonnes,
Tandis qu’au fond des cieux, une lyre résonne.
Deux solitudes unies par le sceau du trépas
Boivent l’éternité sans jamais se répondre.

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Ce poème nous rappelle que l’amour et la mort sont souvent entrelacés, tissant une toile d’éternité dans laquelle nos âmes se perdent et se retrouvent. Que reste-t-il de nous lorsque nous nous sacrifions pour l’autre ? Une question qui résonne longtemps après la dernière ligne, invitant à une profonde réflexion sur la fragilité de l’existence et la beauté éphémère de l’amour.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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