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Le Doigt de Dieu
Le poème ‘Le Doigt de Dieu’ de Georges Fourest traite des thèmes de la moralité, de l’immoralité humaine et de la justice divine. Écrit dans un contexte marqué par une critique sociale acerbe, ce poème reste significatif pour sa manière provocante d’aborder la condition humaine. À travers une narration riche en métaphores et en références littéraires, Fourest invite le lecteur à réfléchir sur les conséquences de ses actes et la fatalité qui nous attend.
Oserai-je, Oscar, rappeler ici tous tes crimes ? Vois, le peu que j’en ai dit révolte déjà mon sensible lecteur. – DUCRAY-DUMINIL. … Marie la Magdeleine Folle vie mena et orde. La dame de miséricorde La rappelle puis vint arrière Et fu à Dieu bonne et entière. – Rutebeuf (La vie de sainte Marie-Égyptianne). Il avait violé sa sœur, coupé sa mère en tout petits morceaux : jugeant la vie amère et se voulant donner quelque distraction, il servit à son père une décoction vénéneuse, du foie et des reins ennemie (car il avait beaucoup potassé la chimie) : cette mixture fit mourir le doux vieillard. Il était mal poli, journaliste, paillard, trichait au jeu, faisait des vers, fumait la pipe dans la rue et, le soir, il se gavait de tripe à la mode de Caen parmi des croque-morts. D’ailleurs, il n’éprouvait pas l’ombre d’un remords et vivait très correct et très digne et coulait de bien beaux jours (comme fait M. Paul Déroulède). Mais Dieu possède un doigt et l’immoralité ne saurait échapper à la fatalité… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un matin, comme il avait fait la grande fête, un pot de réséda lui tomba sur la tête, et le Seigneur l’admit au Paradis profond car il était plus vif que méchant, dans le fond !…
En conclusion, ce poème captivant nous pousse à réfléchir sur le poids de nos actions. N’hésitez pas à plonger plus profondément dans l’œuvre de Georges Fourest et à partager vos pensées sur cette exploration de la moralité.