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Souvenir ou Autre Repas de Famille
Dans le poème ‘Souvenir ou Autre Repas de Famille’, Georges Fourest nous transporte dans un moment tendre de son enfance, où les repas en famille prennent une dimension sacrée. Écrit au XXe siècle, ce poème offre un mélange de nostalgie et de joie, célébrant les petits plaisirs simples de la vie quotidienne et les liens familiaux qui nous unissent.
Après avoir vidé et nettoyé vos boyaux, coupez-les en filets de 25 centimètres auxquels vous joindrez du lard maigre coupé aussi en filets. Mlle Rosalie Blanquet (La cuisinière des ménages, partie III, cap. v.) Quand j’étais tout petit, nous dînions chez ma tante, le jeudi soir ; papa la jugeait dégoûtante à cause d’un lupus qui lui mangeait le nez : ce m’est un souvenir si doux que ces dîners ! Après le pot-au-feu, la bonne, Marguerite, apportait le gigot avec la pomme frite classique et c’était bon ! je ne vous dis que ça ! Chacun jetait son os à la chienne Aïssa, Moi, ce que j’aimais bien c’est andouille de Vire ; je contemplais (ainsi que Lamartine Elvire) sur mon assiette à fleurs les gros morceaux de lard, et je roulais des yeux béats de papelard et ma tante disait : « Mange donc, niguedouille ! »… ô Seigneur, bénissez ma tante et son andouille !
Ce poème rappelle l’importance des souvenirs culinaires et familiaux dans nos vies. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Georges Fourest pour découvrir d’autres instants poignants de la mémoire collective.