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Les Amoureux des Bancs Publics
Dans ‘Les Amoureux des Bancs Publics’, Georges Brassens nous transporte dans un univers où l’amour se vit sans retenue. Écrit au milieu du 20ᵉ siècle, ce poème résonne encore aujourd’hui par sa capacité à célébrer le jeune amour dans toute sa simplicité et son authenticité. À travers des images vivantes et pleines de tendresse, Brassens invite à la réflexion sur les préjugés de la société face aux étreintes innocentes des amoureux.
Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu’on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents Mais c’est une absurdité Car à la vérité Ils sont là c’est notoire Pour accueillir quelque temps les amours débutants. Refrain Les amoureux qui s’ bécot’nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics, En s’ foutant pas mal du r’gard oblique Des passants honnêtes, Les amoureux qui s’ bécot’nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics, En s’ disant des « Je t’aim’ » pathétiqu’s Ont des p’tit’s gueul’s bien sympathiqu’s. Ils se tiennent par la main Parlent du lendemain Du papier bleu d’azur Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher. Us se voient déjà doucement Eli’ cousant, lui fumant, Dans un bien-être sûr Et choisissent les prénoms de leur premier bébé. (Refrain) Quand la Saint’ famûT Machin Croise sur son chemin Deux de ces malappris Eli’ leur décoche hardiment des propos venimeux N’empêch’ que tout’ la famille Le pèr’, la mer’, la fille Le Saint Esprit Voudrait bien de temps en temps Pouvoir s’ conduir’ comme eux. (Refrain) Quand les mois auront passé, Quand seront apaisés Leurs beaux rêves flambants, Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds, Ils s’apercevront émus Qu’ c’est au hasard des rues Sur un d’ ces fameux bancs Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour. (Refrain)
Ce poème de Brassens nous rappelle que l’amour, dans sa forme la plus pure, se moque des conventions. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir d’autres facettes de cet artiste inégalé et à partager vos pensées sur ce poème intemporel.