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Ombres d’un Destin Brisé

Ce poème nous plonge dans les ruelles oubliées d’une ville jadis vibrante, où un artiste tourmenté cherche à redonner vie à ses rêves brisés. À travers des vers mélancoliques, il explore la profondeur de son âme et la beauté d’un amour sacrifié, tout en nous interrogeant sur le poids de notre destinée.

Ombres d’un Destin Brisé

I.
Dans l’ombre d’une ville en ruines désolée,
Où jadis régnaient faste, splendeur effacée,
Errant l’artiste, incompris et solitaire,
D’un cœur tourmenté, d’un rêve illusoire.

II.
Les pierres par le temps usées, meurtries, appelant,
Méritent la clameur des âmes en errant,
Et sous des cieux d’opale, d’un chagrin naissant,
Lui, poète égaré, martyr des sentiments.

III.
Là, dans ces ruelles aux destins éclatés,
Lui, peintre des songes, en secret chancelait,
Cherchant en son âme un guide, une lumière,
Pour transmuter en or sa douleur amère.

IV.
D’un pas hésitant, il arpente ces vestiges,
Où le murmure du passé en silence gît,
Chaque mur craquelé, chaque regard fuyant,
Évoque en son être l’écho d’un temps charmant.

V.
Quand l’ombre du soir sur l’avenue s’étend,
Le souffle glacé des souvenirs s’amant,
Et l’artiste, en son for intérieur frémissant,
Trouve en ce décor un miroir de ses tourments.

VI.
Le destin, cruel et implacable tyran,
Lui offrit en secret une vision d’antan,
Où, au milieu des décombres et des regrets,
S’élève une grâce que nul autre ne promet.

VII.
Au détour d’un chemin aux pierres dérobées,
Une voix douce se fit entendre, voilée
Par le voile de la nuit et le chagrin d’un temps,
Révélant l’aimée, reflet d’un doux sang.

VIII.
Elle, fleur éclose en ce jardin oublié,
Aux yeux d’azur, par l’infortune charmée,
Portait en son regard l’espoir d’un renouveau,
Ainsi s’allumant en lui un feu nouveau.

IX.
« Ô toi, rêveur aux mains d’infini talent,
Ton art est la flamme d’un monde déclinant,
Mais ton cœur, si pur, saura braver l’horreur,
Si tu cèdes aux appels de ton grand cœur. »

X.
Dans le silence, le doux écho de ses mots,
Réveilla en lui l’ardeur aux désirs si beaux,
Car pour elle, l’être aimé, il devait s’offrir,
Brisant les fers du destin pour enfin la chérir.

XI.
Ainsi s’engagea le périlleux voyage,
D’un esprit en quête d’un salut, d’un mirage,
L’artiste, aux pas hésitants mais résolus,
Parcourut la cité aux vestiges imprévus.

XII.
Sous des cieux enclin de pleurs et d’espérance,
L’homme d’art, en quête d’une ultime délivrance,
Fit de chaque pierre une muse, un vers sacré,
Traçant l’épopée d’un amour voué à périr.

XIII.
Dans les fissures du temps, la douleur se mire,
Comme un écho vibrant d’un destin à retenir,
Lui, en son for intérieur, portait la flamme
D’un amour sincère, pourtant en dilemme.

XIV.
Là, dans un temple brisé, jadis sanctuaire,
Où l’ombre et la lumière s’étaient jadis parés,
La muse apparut, silhouette radieuse,
Dont l’âme semblait enfin, d’un sort, précieuse.

XV.
« Ô toi, art sublime, né dans l’agonie,
Si ton cœur se consume en douce mélancolie,
Fais de ta vie un poème, d’un geste divin,
Et livre ton essence aux astres lointains. »

XVI.
Leurs regards se mêlèrent en un doux serment,
Dans un instant suspendu aux sons du firmament,
La ville en ruines, témoin taciturne,
Écoutait leur vœu, aussi fragile qu’une enclume.

XVII.
L’artiste, épris d’un amour éphémère,
Se vit happé par le chant d’une prière,
Où l’ultime sacrifice se dessinait, nocturne,
Pour sauver l’aimée d’un destin taciturne.

XVIII.
Au creux de la nuit, l’éclat d’un désir ardent,
Fit vibrer son âme aux accents bouleversants,
Car il devinait, dans le silence de l’ombre,
Que son destin, déjà, se mourrait sans encombre.

XIX.
« Ma tendre étoile, mon rêve évanoui,
Si ton regard, en ces lieux, s’épanouit,
Crois en la force du sacrifice suprême,
Car en ton amour se scelle notre ultime thème. »

XX.
Ainsi s’exprimait l’âme du poète éploré,
Dont chaque vers exhalait une douleur sacrée,
Tandis qu’en ses yeux se lisait l’inévitable destin,
D’un cœur qui, pour elle, offrait son dernier matin.

XXI.
De sa main tremblante, il grava sur un mur,
Des stances éternelles et des serments purs,
Offrant à la cité, en ruine et en larmes,
La trace ineffaçable de ses douloureux charmes.

XXII.
Le vent portait ses mots au-delà des pierres,
Réveillant les mémoires, les âmes en prière,
Et dans l’obscurité d’un temps qui s’efface,
Les échos de ses vers s’embrassaient en silence.

XXIII.
Le jour se faisait pâle en son ultime offrande,
Quand la ville, meurtrie, par le destin se fende,
Et l’artiste, au seuil de l’absurde dessein,
Sentit l’heure fatale approcher de son destin.

XXIV.
Dans une crypte oubliée, aux ombres se lovant,
Il rencontra son amour, son tendre serment,
Ses mains effleurèrent la froide pierre antique,
Alors que s’avançait l’heure funeste et tragique.

XXV.
« Mon aimée, » dit-il d’un ton empli d’émoi,
« Pour toi, j’abandonne la vie et ses émois,
Car en toi se mêlent l’espoir et la lumière,
M’entraînant vers l’ultime au-delà de la Terre. »

XXVI.
Son regard, plein de douceur et de dernier adieu,
Brillait d’un éclat douloureux mais radieux,
Tandis qu’en ce lieu sacré – vestige d’un temps,
Se scellait le pacte d’un amour transcendant.

XXVII.
Le souffle de la vie, en un murmure étouffé,
S’échappait dans le froid, par le destin foudroyé,
Et dans un ultime élan, il se hâta vers l’aurore,
Offrant son âme pure pour éteindre le décor.

XXVIII.
Les ruines, témoins muets d’un sacrifice inouï,
Virent s’unir en un baiser l’effroi et l’infini,
Car le prix de cet amour, d’une flamme si sacrée,
Était de se perdre en l’ombre d’une vie effacée.

XXIX.
Là, le temps sembla suspendre son cours cruel,
Aux confins de la nuit, se jouant d’un duel,
Entre l’ombre du passé et l’aurore vacillante,
Où l’ultime cœur battait, solennelle offrante.

XXX.
« N’abandonne point ton rêve, ô tendre aimée,
Même si mon essence se meurt pour te protéger,
Garde en ton cœur le souvenir de mon art,
Que vive notre amour, immortel et rare. »

XXXI.
Lui, l’artiste incompris, cheminait vers l’abîme,
Où chaque pas était une douloureuse rime,
Ses derniers instants, tels des vers éphémères,
Se fondaient dans l’air, en hymnes mystères.

XXXII.
La cité en ruines, étrange cathédrale,
Accueillait en silence sa chute fatale,
Tandis qu’en un adieu sauvage, éternel,
Il laissait son cœur s’éteindre, doux et cruel.

XXXIII.
D’un geste final, l’âme en tourmente offerte,
Il scella son destin, en une larme alerte,
Et, s’évanouissant dans la nuit, en silence,
Il laissa derrière lui l’opus de son essence.

XXXIV.
Le firmament, témoin d’un amour pur, ému,
Pleura en sa clarté le destin d’un être perdu,
Et la ville, jadis fière, en ruines désormais,
Recueillit dans le vent l’hymne de ses douces paresses.

XXXV.
Ainsi s’acheva le voyage intérieur et funeste,
Où l’artiste, pour l’amour, offrit son être en tempête,
Laissant aux mémoires un triste souvenir,
D’un sacrifice ultime, d’un amour à mourir.

XXXVI.
Le murmure des pierres, en un dernier chant,
Rappelle aux âmes l’écho d’un temps apaisant,
Où l’art, malgré ses peines, et la vie, incertaine,
Offrirent leur serment d’un amour aux larmes sereines.

XXXVII.
Ô lecteur, contemple l’ombre et la lumière,
De ce destin tragique, fragile et sincère,
Car en chaque souffle, en chaque note d’espoir,
Vit l’essence d’un amour qui refuse de choir.

XXXVIII.
Et si sur la route de ton cœur meurtri,
Parfois le désespoir et le néant se délit,
Souviens-toi de l’artiste, égaré et dévoué,
Qui pour l’être aimé, se vit à jamais sacrifié.

XXXIX.
Dans l’éternel labyrinthe des jours déchus,
Où les vestiges pleurent l’ombre d’un temps révolu,
Sa légende demeure, fragile et enflammée,
Écho d’un voyage intérieur, à jamais sacré.

XL.
Voilà, en vers immortels, l’hymne douloureux
D’un destin tragique, d’un rêve, d’un adieu,
Que l’amour, en un ultime sacrifice suprême,
Fut l’ultime beauté d’un cœur qui s’extermine.

En tournant la dernière page de ce voyage poétique, nous sommes laissés avec une question essentielle : jusqu’où serions-nous prêts à aller par amour ? Les sacrifices de l’artiste résonnent avec chacun de nous, rappelant que même dans la douleur et la désolation, l’espoir et la beauté peuvent surgir. Réfléchissons à nos propres amours, à nos luttes silencieuses et à la lumière que nous laissons derrière nous.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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