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La Fauvette du Calvaire
Écrit par Hégésippe Moreau, ‘La Fauvette du Calvaire’ est un poème qui aborde des thèmes profonds tels que la souffrance, la compassion et le réconfort. Au cœur de cet œuvre se trouve l’image poignante d’une fauvette offrant son chant à Jésus pendant sa crucifixion, symbolisant l’espoir et la consolation. Ce poème, ancré dans une tradition littéraire riche, continue de résonner avec force, nous rappelant la profondeur des émotions humaines face à la douleur et à la perte.
Oh ! non, je nâirai pas sous son toit solitaire Troubler ce juste en pleurs par le bruit de mes pas ; Car il est, voyez-vous, de grands deuils sur la terre Devant qui lâamitiÃĐ doit prier et se taire :                      Oh ! non, je nâirai pas. Lorsque de ses douleurs le blond fils de Marie, Mourant, rÃĐjouissait Sion et Samarie,             HÃĐrode, Pilate et lâenfer, Son agonie ÃĐmut dâune pitiÃĐ profonde Les anges dans le ciel, les femmes en ce monde,             Et les petits oiseaux dans lâair. Et sur le Golgotha noir de peuple infidÃĻle,             Quand les vautours, à grand bruit dâaile,             Flairant la mort, volaient en rond, Sortant dâun bois en fleur au pied de la colline,             Une fauvette pÃĻlerine Pour consoler JÃĐsus se posa sur son front. Oubliant pour la croix son doux nid sur la branche, Elle chantait, pleurait et piÃĐtinait en vain, Et de son bec pieux mordait lâÃĐpine blanche,             Vermeille, hÃĐlas ! du sang divin ;              Et lâironique diadÃĻme Pesait plus douloureux au front du moribond, Et JÃĐsus, souriant dâun sourire suprÊme,             Dit à la fauvette : ÂŦ à quoi bon ?.âĶ ÂŦ à quoi bon te rougir aux blessures divines ? Aux clous du saint gibet à quoi bon tâÃĐcorcher ? Il est, petit oiseau, des maux et des ÃĐpines Que du front et du cÅur on ne peut arracher.             ÂŦ La tempÊte qui mâenvironne             Jette au vent ta plume et ta voix, Et ton stÃĐrile effort au poids de ma couronne, Sans mÊme lâeffeuiller, ajoute un nouveau poids. Âŧ La fauvette comprit, et, dÃĐployant son aile, Au perchoir ÃĐpineux dÃĐchirÃĐe à moitiÃĐ, Dans son nid, que berçait la branche maternelle, Courut ensevelir ses chants et sa pitiÃĐ. Oh ! non, je nâirai pas, sous son toit solitaire, Troubler ce juste en pleurs par le bruit de mes pas ; Car il est, voyez-vous, de grands deuils sur la terre Devant qui lâamitiÃĐ doit prier et se taire :            Oh ! non, je nâirai pas.
À travers ‘La Fauvette du Calvaire’, Hégésippe Moreau nous invite à réfléchir sur la manière dont la beauté et la compassion peuvent émerger même dans les moments les plus sombres de notre existence. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur et à partager vos réflexions sur ce poème touchant.