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À M. Charles Magnard
Dans son poème ‘À M. Charles Magnard’, Jean Auvray explore l’importance cruciale de la justice dans la structuration des sociétés monarchiques et républicaines. Écrit en 1623, ce poème résonne encore aujourd’hui comme un appel à la vertu et à l’intégrité dans un monde souvent tumultueux. Auvray nous rappelle que la justice est le ciment des États, indispensable pour maintenir l’ordre et la paix.
Justice est le ciment des Etats monarchiques, L’arc-boutant de la paix, le bras droit des Rois, Fille aînée de Dieu, trésorière des lois, La base de l’Etat, l’âme des républiques, Sans qui le souffle ardent des esprits frénétiques Aurait bouleversé l’empire mille fois, Utile jusques là que les voleurs des bois, En gardent quelque forme en leurs actes iniques. Aussi, grand sénateur, les juges sont des Dieux ; C’est pourquoi vous voyants, les plus judicieux Rester incorruptible en ce règne où nous sommes, Entre les vicieux, des vices triompher, Sont contraints de vous dire un Dieu entre les hommes, Ou bien un homme d’or en un siècle de fer. Extrait de: Le banquet des muses (1623)
Ce poème évoque la nécessaire prééminence de la justice pour la stabilité des sociétés. En réfléchissant à ces vers puissants, pensez à explorer d’autres œuvres de Jean Auvray qui mettent en lumière le rôle central de la morale et du droit dans notre existence.