Dans son poème ‘J’amasse Quelque Fois Dedans mon Pensement’, Jacques Grevin explore la quête humaine de compréhension des éléments qui gouvernent notre existence. Écrit à la Renaissance, ce poème se distingue par sa profondeur philosophique et son approche contemplative. En naviguant entre feu, air, terre et eau, Grevin nous invite à réfléchir sur les causes de notre monde et la place de l’homme dans celui-ci.
J’amasse quelque fois dedans mon pensement Tous ces cercles roulans qui embrassent le monde : J’y amasse le feu, l’air, la terre avec l’onde, Pour rechercher l’autheur de leur commencement. Là dedans je retire un cinquième élément, Qui jette la semence en la terre féconde, Et qui, du plus profond de sa grande arche ronde, Fait mouvoir les saisons avec son mouvement. Lors que je pense avoir trouvé une partie Des causes de ce monde et de l’humaine vie, Je n’en retire rien qu’un chaos plus souvent. Voylà de quoy me sert la lecture assidue D’Aristote, ou Platon, ou plus souvent je sue : Puis je me refroidis, sage comme devant.
Ce poème nous conduit à méditer sur nos propres réflexions concernant notre existence et les éléments qui nous entourent. N’hésitez pas à partager vos pensées sur cette œuvre ou à explorer d’autres poèmes de Jacques Grevin pour enrichir votre compréhension de la poésie philosophique.