back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Sur le Portrait de Mlle la Follote

Dans ‘Sur le Portrait de Mlle la Follote’, Jacques Delille nous transporte au cœur d’une réflexion sur la beauté et l’innocence. Écrit en 1807, ce poème expose avec élégance les subtilités entre l’art et la nature, révélant comment un portrait peut capturer des sentiments profonds et délicats. À travers ses vers mélodieux, Delille met en lumière une femme d’une grâce rare, tout en soulignant l’importance de la modestie face à l’admiration.
La douce rêverie et la vivacité, La gaîté jointe à la décence, La finesse avec l’innocence, Et la pudeur avec la volupté, Voilà quel heureux assemblage A dû composer votre image. D’où vient qu’avec plaisir l’œil saisit chaque trait De cette peinture fidèle ? C’est qu’on trouve dans le portrait Ce qu’on chérit dans le modèle. Que dis-je ? Le pinceau ne parle ici qu’aux yeux : Où sont ces chants délicieux, Ces harmonieuses merveilles Qui ravissent le cœur et flattent les oreilles ? J’écoute, et n’entends point les accents enchanteurs De cette voix si légère et si tendre. Heureusement pour la paix de nos cœurs L’art de Zeuxis ne peut les rendre. Son image sur nous aurait trop de pouvoir, Si le pinceau joignait le bonheur de l’entendre Au plaisir si doux de la voir. Et si je pénétrais dans cette âme si pure Que dans un corps charmant enferma la nature, Que de sentiments délicats ! Je voudrais bien les peindre ; mais, hélas ! La vertueuse Annette, à sa gloire s’oppose ; D’un vain renom évitant les éclats, La modeste pudeur qui dans son cœur repose, Voile à nos yeux ses innocents appas : C’est le calice de la rose Dont le parfum s’exhale et ne se montre pas. Extrait de: Poésies fugitives (1807)
Ce poème nous rappelle la puissance de l’art et de la beauté intérieure, incitant à apprécier les qualités souvent cachées derrière la modestie. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Jacques Delille pour découvrir d’autres trésors poétiques.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici