Le Pavillon, écrit par Jacques Normand, est un poème chargé d’émotion qui explore la notion de patrie et l’importance du souvenir. Dans un contexte historique où la quête identitaire et le lien à la terre natale sont cruciaux, ce poème résonne comme un cri du cœur pour tous ceux qui ont dû quitter leur chez-soi. À travers des métaphores saisissantes, Normand nous invite à réfléchir sur la valeur symbolique de ces éléments qui font partie de notre héritage culturel.
A L’ARRI├êRE d’un grand transport en quarantaine Qui dans le soir tombant semble presque endormi, Un point t├®nu, que lÔÇÖ┼ôil ne per├ºoit qu’├á demi, Un hochet agit├® par la brise incertaine; Une chose ├á la fois pu├®rile et hautaine; Un jouet enfantin, gros comme une fourmi; Un peu de bleu, de blanc et de rouge, parmi Les splendeurs du couchant o├╣ fuit la mer lointaine. Un rien pour qui l’on va vers l’Orient, l├á-bas, Aux terribles pays d’o├╣ l’on ne revient pas; Un rien pour qui l’on meurt, un rien pour qui l’on prie ; Un rien qui semble tout aux fils d’un m├¬me sang; Un rien que l’on salue avec 1l’├óme, en passant: Une toile, une loque, un chiffon… la Patrie ! Extrait de: Soleil d’Hiver, Calmann L├®vy Editeur
À travers ‘Le Pavillon’, Jacques Normand nous rappelle que même le plus petit symbole de notre patrie peut revêtir une signification immense. Ce poème invite ainsi à la contemplation et à la discussion – n’hésitez pas à partager vos réflexions sur cette œuvre ou à découvrir d’autres écrits de Normand qui capturent si bien l’essence de notre humanité.