Le ‘Sonnet Lxxxi’ de Jean de La Ceppède est une œuvre poétique qui s’inscrit dans un contexte de profonde spiritualité. Écrit durant la Renaissance, il témoigne de l’importance de la foi et de la puissance de Dieu dans la reconstruction de l’humanité après des épreuves. Ce poème reste significatif aujourd’hui pour ceux qui cherchent à comprendre le lien entre la foi, la nature, et la résilience humaine.
Tout est donq consommé, grand Dieu de l’univers, Vous aviez consommé l’humaine architecture, Sathan l’avoit détruite, et malgré ce pervers, Vous l’avez rebastie en plus belle structure. De tout le pis que peut l’humaine créature Vous avez veu la fin, par cent trépas divers, Vous avez veu la fin de toute la Nature, Vous la verrez encor, s’il vous plait, de ces vers. Je les conceus jadis, et par maintes journées, J’ay peu les enfanter épris des halienées Dont vostre saint Horeb féconde nos esprits. Vous seul qui consommez toutes choses parfaites, Achevez, consommez ce petit œuvre, et faites Qu’il rende ses liseurs de vostre Amour épris.
Ce poème invite à la réflexion sur le pouvoir de la foi et la capacité de se relever après les épreuves. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Jean de La Ceppède pour découvrir davantage sur sa vision du monde et son approche de la spiritualité.