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Et Puis Enfin…

Dans ‘Et Puis Enfin…’, Jean de Bosschère, poète du début du 20ᵉ siècle, plonge dans les méandres de la pensée humaine, oscillant entre la folie et la recherche de la vérité. Ce poème, riche en images et en émotions, interroge notre place dans un monde chaotique et souligne l’angoisse d’un intellect qui se sent décalé. À travers ses vers puissants, Bosschère nous invite à réfléchir sur notre propre lucidité et notre rapport à la société.
Et puis, enfin un midi et à jeun, La pensée se fend et s’ouvre ; Tu sais, tu es foudroyé par un seul rayon de vérité, — Tu n’as pas eu de doutes, Jamais tu n’avais eu de soupçons, — Tu sais avec la décision du suicide Que tu es comme ceux que l’on nomme fous. Ce n’est pas des vices malheureux, Ni des vieux crimes, que l’homme sage lisait Dans ton visage d’oiseau sans plumes. On ne comprend plus, La lucidité du vertige rejette dans l’île, Au milieu des flots macabres et semblables, Et l’on est avec tant d’ardeur Ailleurs, Que les hommes Sont des araignées, des mouches sans ailes Et des squelettes, et des vers roses à ventre gros. La main que l’on prenait et serrait, N’était pas une main comme la nôtre, Et avec l’ami on n’était pas deux hommes, Pourquoi nul d’entre eux n’a-t-il jamais crié : « Fuyez, c’est fou de demeurer là, « C’est un fou, il doit bien connaître qu’il est fou ! » Mais non, tu ne le savais pas, Tu croyais ce nuage autour de toi créé par ton zèle à connaître. Je dis tu, parce que tu me vois là, L’an dernier ou hier, Devant que cette fente horrible ne fût ouverte devant moi. J’étais donc mille lieues au-delà, Pas avec eux, et mais avec ma peine immense D’aimer que j’aime ; Mais on pouvait m’aimer Toi, moi-même, non, je ne pouvais pas m’aimer. Dans ma tête petite, Il y a une lumière éblouissante, Isolée… Aujourd’hui tu sais ! Et tu assistes à tes actes, tu ne les fais pas toi-même. Tu es à côté du monde. — Un jour tu seras découvert. — Tu es un voleur d’amour, Une chose horrible que l’on croit un homme.
Ce poème invite les lecteurs à une introspection sur la nature duale de l’homme, oscillant entre la raison et la folie. Explorez davantage les œuvres de Jean de Bosschère pour découvrir d’autres réflexions profondes sur l’existence et l’identité.

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